Cruysauthem.
Les confrères: Houdt hem in liefde (Tenez-le en amour), sont signalés seulement à partir du règne de Marie-Élisabeth. Ils ne seront pas restés inactifs auparavant; mais les particularités de leur vie littéraire et scénique font défaut.
Ils donnent, en 1767, diverses représentations, vu que l'imprimeur gantois, P. De Goesin, confectionne pour eux onze cents programmes. La date de la livraison est le 5 septembre.
Leur gilde ‘libre et privilégiée’, se trouve sous l'invocation de la Sainte-Croix. Elle a pour emblême la Mastblomme, et pour devise celle que l'on connaît, et qui repose sur un calembour. Tout cela résulte de l'argument-programme d'une tragédie représentée en 1769, sous le titre de: De heylige maeget ende maertelaeresse Omcommena, dochter van den Koning van Portugael.
Les exemplaires de ce programme, livrés le 21 juin, par l'imprimeur gantois susdit, s'élèvent, cette fois, au nombre de onze cents cinquante. On y lit la dédicace au comte Philippe-Norbert Vander Meeren, et à son épouse, dame de Voorde.
En 1784, les confrères Houdt hem in liefde, vont au concours d'Audenarde, et y jouent Bellerophon.
Il n'y a pas très-longtemps, une société de rhétoriciens se livrait, à des intervalles plus ou moins rapprochés, à des ébats littéraires et dramatiques.