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Chapitre IV.
C'est double fête pour la cité; fête civile et nationale, donnée par une Société ingénieuse à travailler au bien-être et aux intérêts de ses concitoyens, avec l'aide d'une régence éclairée, et le concours d'aimables fous et de futurs Duprés. C'est aussi fête religieuse. Chaque année à pareille époque l'église paroissiale déploie toutes ses pompes, dans une procession dont la réputation méritée s'étend à plus de vingt lieues à la ronde. Dès le matin on voit déboncher par toutes les portes, des bandes de paysans qui viennent adorer le saint, de la ville sainte, relalivement à la province; on veut voir la procession, on veut s'en retourner au village, pour dire aux enfants
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et aux femmes en couche, car celles-là seules ont gardé la maison, soit dit sans épigramme, j'ai vu la procession, j'ai vu le dais, j'ai vu les bannières, j'ai vu... j'ai vu tant de belles choses que j'en suis encore tout bête!..... C'est que vraiment, ce n'est pas chose ordinaire dans la vie que cette procession solennelle, où quatre églises considérables viennent apporter, le luxe de leurs pieux prélats, de leurs nombreuses confrèries, et de leurs nouveaux élus aux bienfaits de la communion! La troupe a aussi sa bonne part dans cette pompe religieuse; et quoique la croyance diffère en certains points chez les soldata et chez leurs chefs, ce sont tous des chrétiens qui viennent rendre hommage au créateur, et à l'homme-Dieu. Le recueillement est unanime! et à voir toutes ces têtes découvertes, toutes ces bouches béantes, au passage du saint prélat présentant au peuple la bénédiction du Saint-Sacrément, qui pourrait penser que cette masse de curieux, compte des catholiques, des calvinistes, des luthériens, que sais-je? toutes les sectes dissidentes de l'église de Rome! Pourquoi? c'est parce que, chez l'homme, existe partout l'instinct du créateur, el que rendre hommage à la divinité, c'est épurer son coeur, c'est reconnaître la puissance de la vertu! Là encore, nous retrouvons nos har- | |
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monies; et la musique religieuse, qu'elles font entendre, porte à l'âme de douces pensées, d'heureuses joies!
En voyant ces jeunes enfants supportant avec peine, mais avec un courage héroïque ces bannières de la foi agitées dans l'espace par le vent du nord, quel coeur resterait impassible! l'Eternel, est partout! Peuple, prosterne-toi, quelle que soit ta croyance, car l'image de Dieu, c'est la pensée divine, c'est le phare radieux qui doit guider nos pas tremblants sur une terre d'épreuves!
Le passage de l'auguste cérémonie est jonché de fleurs; les portes, les fenêtres, le pavé même..... c'est une vallée embaumée où l'encens offert à la divinité se mêle au parfum des roses; où, les saints étendards viennent offrir leurs augustes reliques à l'adoration des fidèles!..... Et tout cela, se passé sans encombrement, sans ce déploiement de police répressive qui dans certaines localités resserre le coeur désireux de s'épancher. Les autorités municipales, la garnison, la régence, les gardiens de la tranquillité publique, tous ont pris place au cortège; et c'est la sainte onction de la cérémonie en elle-même, qui inspire le respect que l'on s'empresse de montrer aux ministres du culte! Partout du silence, partout le recueille- | |
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ment le plus profond, au passage du doyen abrité sous un magnifique dais, portant en triomphe le symbole de la Rédemption..... C'est de la religion! Religion pure et sans tache! et chacun a payé son tribut à l'effet magnétique de l'auguste cérémonie. Mais, elle passe, et l'homme, un moment anéanti par l'image de la puissance céleste, l'homme, redevient le mari de la femme..... et la femme..... c'est toujours la fille d'Eve avec son péché originel!.....
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Mme Barbezieux a vu la procession, Alice a vu ce qu'elle voulait voir, et M. de Crousthof a été à même de mettre en jeu sa galanterie moyen-âge, pour préserver le teint ou les rubans de celles â qui il a consacré sa vie..... et Octave..... oh! il est heureux alors! il semble que la perte de sa petite fortune ait arrêté la chance défavorable de l'inconstante déité dont la roue tourne sans cesse. Son tuteur, qu'il a vu le matin, lui a fait signer un compte, établissant un reliquat à l'avantage de l'orphelin, d'une somme de cinq cents écus! Qüe d'argent à la fois! ah cinq cents écus, mais c'est toute une fortune jointe à la solde que lui confèrent ses épaulettes! et cependant d'un trait de plume, il a fait l'abandon de vingt: mille florins, perdus sous l'administration de son tuteur, puisque
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c'est seulement ce jour même, 18 mai 1851, qu'il a signé la reddition du compte de tutelle; il a signé le matin, sans compter, sans lire même, la date doit donc être du dix-sept mai..... Et pourquoi a-t-il signé, l'imprudent, sans prendre connaissance du contenu de l'acte?... mais par un de ces bonheurs fortuits, inventés en vérité pour les amoureux, une heureuse circonstance, due au hasard le plus extraordinaire, a voulu que tout l'hôtel du Casque, et il y avait des voyageurs jusque dans les mansardes, une circonstance bizarre, et que nous connaîtrons peut-être un jour, a voulu que toute cette population flottante fut témoin de la signature que donnait le jeune homme. Bonhenr d'avenir pour lui, qui, en ce moment, n'envisageait que le présent. Alice et sa mère étaient à l'une des fenêtres de ce même hôtel pour voir passer la procession; la scène de la signature s'était déroulée sous leurs yeux, mais sans qu'elles sussent que le héros de l'aventure, était l'amant de..... de laquelle?....
Rencontrant des dames de connaissance dans une maison tierce, Octave avait échangé des saluts, fait les compliments d'usage; le monde les avait vus la veille sur la place, le monde n'avait donc rien à dire, s'il venait se mêler à une société dans laquelle il était reçu habituel- | |
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lement, cependant il ne le fit pas. Après les lieux communs d'une exquise politesse, le jeune homme prit congé; mais ces quelques mots de la dame de Barbezieux: on vous verra sans doute au spectacle ce soir, si toutefois nous trouvons place! ces quelques mots avaient porté dans son âme l'espérance et la joie; et cependant, magiques effets de l'illusion, chaque conquête qu'il faisait dans les affections de la mère étaient autant de pas rétrogrades pour la conclusion de ses projets de mariage! L'autel nuptial, avec son Alice, s'éloignait d'autant plus que le jeune homme devenait plus intime dans les bonnes grâces de la maman! Mais il ne voyait pas l'écueil; aussi ce fut avec le plus vif intérêt qu'il remercia Mme Barbezieux de son aimable invitation, et il courut de suite se mettre en quête, car il savait que les places seraient difficiles à trouver, et en galant chevalier, digne émule du baron de Crousthof, moins le ridicule qui tue, il voulut assurer aux dames de ses pensées, car dans son ivresse délirante il confondait et la fille et la mère, il voulut leur assurer des places convenables. Comment faire? Ces dames n'ont point de loge retenue! Les préoccupations des fêtes ont empêché M. de Crousthof de prendre part au tirage des loges, et la foule doit être compacte! Cinq cenls billets au
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moins seront relégués dans les corridors et c'est le sort qui attend ses amours!..... Allons donc!... Il se met à l'oeuvre. On a dit souvent: ce que femme veut, Dieu le veut! Détrônons cet antique proverbe qui remonte à la création, et disons avec la célèbre Lenormand: Entreprise d'amoureux, bonne réussite! Il apprend qu'une loge de quatre personnes est tombée en partage à certain individu assez âpre au gain; c'en est assez! Sans consulter l'inconvenance peut-être de sa démarche, Octave est bientôt chez eet homme, et il en sort cinq minutes après, avec son coupon de loge dans la poche, mais avec quatre billets de dix florins de moins dans son portefeuille; quarante florins, une soirée entière presque en tête-à-tête avec elle!!! Qu'est-ce donc? N'est-il pas d'ailleurs assez riche pour se permettre de ces petites fantaisies!
Content comme un page de cour, qui a découvert une intrigue nouvelle, il rentre aussitôt chez lui, et écrit les lignes suivantes:
‘Madame,
‘Je sais tous les regrets que vous éprouveriez, si vous étiez privée du plaisir de la représentation du fameux opéra, véritable tour de force, de conception et d'exécution, qui doit ce soir se faire entendre des heureux de la ville;
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j'ai voulu que vous fussiez de ce nombre, en vous priant cependant de m'admettre dans la partie; ce coupon est votre propriété; M. de Crousthof sera assez galant pour vous servir de cavalier, et je réclame de votre bonté le plus petit coin, ne serait-ce que pour vous mettre à l'abri d'un voisinage inconnu.
‘Trop heureux si je puis vous être agréable en cette circonstance, je me recommande à votre bon souvenir!
‘Agréez, Madame, les respectueux hommages d'un adorateur de vos charmes.
‘Octave.’
Et la lettre partit! Que la journée fut longue pour notre amoureux! Il s'enferma d'abord dans sa chambre avec l'intention bien arrêtée d'y rester jusqu'à l'heure du spectacle; mais six mortelles heures, trois cent soixante minutes ce sont des mois, des années, des siècles. Le café lui offrit en vain ses distractions; le billard, les journaux, la chronique scandaleuse, rien ne put l'arracher à l'isolement de sa pensée, au milieu de cette foule animée qui racontait ses impressions reçues et escomptait celles à venir! Un instinct de nature le porta cependant vers le Café Suisse; il pensait y rencontrer le baron de Crousthof dévorant les gazettes françaises, et il ne se trompait point!
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La foule était là comme partout! Mais peut-être l'affluence y était-elle plus considérable encore, parce; qu'on y parle français et que les étrangers préfèrent en général les lieux qui leur rappellent la patrie absente! Disons donc en passant que quelques fêtes de cette nature auront bientôt arrondi la dot de l'héritier à naître, et par conséquent bien présomptif de la dame du lieu, dame passablement arrondie et que nous apercevons dans une niche..... mais la niche artistique bien entendu, niche aux amours danst loute l'acception du mot.....
M. de Grousthof était plongé dans une définition: superbe de l'emploi du drainage, empruntée au journal de Liége, reproduit par le journal de... etc., etc., etc.
Octave vint lui mettre la main sur l'épaule; un frémissement subit s'empara du baron; c'était un souvenir de l'avant-veille, et un souvenir bien cruel!
- Ah! mauvais plaisant, dit-il à Octave en relevant son verre, vous m'avez... presque fait peur!
- Deux mots, Monsieur le baron!
- Quatre, mon jeune ami, et il posa son article drainage sur un lac de bière, conséquence de son saisissement!
- Ces dames vont-elles au spectacle?
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- Ah! vous venez chercher des remerciements! Oni, certes! et je commence par vous prier d'accepter l'expression de ma gralitude pour..... moi qui ai couru toute la ville, sans pouvoir trouver une pauvre petite place..... Comme c'est heureux!
- A ce soir donc!
- Comment? Vous ne voulez rien prendre?
- Absolument rien, merci!
- Vous vous nourrissez d'amour, mon cher!
- Peut-être, baron, ce qui ne m'empêchera pas de disputer sérieusement, et avec de belles et bonnes armes, quiconque voudrait m'arracher... ce que vous appelez ma nourriture!
- Mais..... il faudrait alors savoir..... la quelle des deux,... car vous êtes un vrai lovelace, au moins, jeune homme?
- Adieu, Monsieur le baron, à ce soir?
Et le soir arriva enfin! Nous qui avons nos grandes et nos petites entrées dans les coulisses, nous entrevoyons dans une loge de droite, sur le devant, Mme Barbezieux et Alice; Mme Barbezieux, parée de toutes les grâces inventées par la coquetterie la plus raffinée, coquetterie qui ne laisse que trop souvent la vérité au fond de son puits, et Alice, charmante jeune fille:
Tenant, comme la fleur des champs
Tous ses attraits de la nature!
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Nature quelque peu aidée, mais si peu qu'il est inutile de s'y arrêter.
M. de Crousthof est derrière Alice, Octave derrière la maman; partie carrée, mais qui manque d'harmonie! Dans la loge, à la droite de Mme Barbezieux est la grosse Mme Ronken, celle qui avait tant intrigué pour qu'on ajoûtât aux fêtes populaires la course aux maris!..... Mais ce soir, elle est heureuse! La salie est remplie d'etrangers, et elle a trouvé moyen de s'accaparer deux jeunes adolescents..... Il en surgira sans doute un mari, souhaitons-le lui! Du côté d'Alice se pose Mme Karnief; spectacle payant, et voir Mme Karnief! c'est dire qu'elle ne doit point être seule, et encore moins avec son mari. Un étranger, peut être en échange de l'urbanité de son salon, lui a fait l'hommage d'une place dans une loge retenue par une famille belge, attirée par les fêtes, et fort aise de se faire piloter par Mme Karnief, dût-il lui en coûter quelques florins! Octave seul, a payé au poids de l'or, la place qu'il occupe.
Silence, silence! Voici l'onverture! C'est bien, c'est très bien! La toile se lève! C'est ce pauvre Donizetti qui fait les frais de l'introduction, et il a pour interprêtes des voix délicieuses! C'est, dit-on, toute une société de chanteurs amateurs, sous la direction d'un
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jeune maître de talent. Le choeur des chasseurs est suivi d'une triple salves d'applaudissements, ce n'est que juste. Arrive le héros de la pièce, véritable artiste, quoiqu'amateur; il produit un heureux effet, et les bravi, brava, bravo, ne lui font pas faute; il est du reste coutumier du fait! Les chasseurs étaient partis, ils reviennent encore, et ils ont raison! Mais, ils sortent de nouveau, tant pis! Auber remplace alors Donizetti, cela s'anime! Vengeance, gloire, victoire, patrio, liberté, tout cela nous arrive délicieusement aux oreilles, et il faudrait avoir l'horreur musicale du caniche, pour ne pas être extasié de l'entrain de cette scène!
J'entends du Rossini! et vraiment l'illustre maestro ne désavouerait pas ses traducteurs; bravo, bien, bien! Jeu, chant, accompagnement, costume, cela lient du prodige! Enfoncé cet insolent proverbe: méfiez-vous d'un concert d'amateurs! Il faut que son auteur vienne faire amende honorable à..... Maestricht! Le sentimental Halévy termine le premier acte; chefs, soldats, conjurés, chacun a fait son devoir, chacun a fait de son mieux, et ce mieux est un succès véritable!
Voilà pour le premier acte!
- En vérité, Monsieur OctaVe, dit Mme Barbezieux en se retournant, vous ne pouvez vous
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imaginer le plaisir que vous nous avez fait.
- C'est, madame, doubler ma satisfaction!
- C'est joli, c'est même fort jo i, dit M. de Crousthof, mais il y a un défant..... majeur.....
- Lequel donc! et tous les yeux se portent sur le critique!
- Et des femmes! des femmes! On n'en voit pas!
- Ce sera pour le second acte, dit Mme Karnief en saluant ses voisines! les convenances ne veulent pas qu'elles paraissent tout d'abord, comme des aventurières!
- Ah! c'est judicieux, Madame! J'approuve l'auteur! Ce doit être un galant homme et un homme galant, près d'un sexe faible et sans défense!
Mais les trois coups se font entendre: la toile se lève! Nous voilà dans le camp des Français, je reconnais l'ami Chauvin et le respectable Sans-douleur! Halevy a terminé le premier acte et il commence le deuxième, il vient en aide à un choeur de soldats; ce sont encore nos chasseurs du premier acte et l'on serait bien fâché qu'il en fut autrement. Mais, chut!..... j'ai entendu des paroles de notre immortel Chansonnier! Mais cet air?... je ne le connais pas!... et un voisin officieux me donne le nom de l'amateur, arrangeur, qui est aussi compositeur!
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La phrase est heureuse, il y a de la verve; décidément il a voulu mériter nos suffrages, comme arrangeur, c'est le mot technique, et comme compositeur! Sa note ne pâlit point au milieu des accords des princes de la musique!
La gaîté ne gâte rien au sujet.; une scène de buveurs termine cet acte..... trop court,... c'est le plus beau compliment que nous puissions en faire.
- Eh bien, Mademoiselle Alice, vous ne dites rien, hasarda Octave, quand le rideau fut baissé.
- Mademoiselle est comme moi, reprit le baron, elle s'étonne sans doute, avec raison, de ne point voir des femmes dans cet opéra. Cela serait cependant d'un bel effet! Heim! Monsieur l'officier?
- Il me suffit de les admirer près de moi, Monsieur de Crousthof, sans aller chercher ailleurs, ce que le bonheur a mis sous mes yeux!
- Toujours galant, reprit Mme Barbezieux, en remerciant d'un coup d'oeil, le jeune homme qui avait porté juste.
- Notre galanterie, ne doit-elle donc pas s'étendre à tout ce sexe faible, et....
- N'allez pas plus loin, Baron, lui dit Mme Barbezieux, qui n'admettait point un par- | |
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tage banal! Vous professez aujourd'hui des sentiments de communisme qui ne s'accordent point avec votre amabilité ordinaire!
Le baron sourit agréablement, du moins il en eut l'intention; mais le rideau s'était levé pour la troisième fois. Encore du Rossini, c'est le siége de Corinthe qui nous prête sa musique large et belliqueuse! C'est le héros de la pièce qui nous transmet les accents du divin maestro; la cavatine, la romance, il enlève les auditeurs et lui-même à son tour est enlevé par l'ennemi qui tombe sur les révoltés, en même temps que la toile tombe sur tout le monde!
- Vous nous restez à souper, n'est-ce pas Monsieur Octave, dit le maman enchantée du plaisir qu'elle goûtait, grâces aux soins du jeune homme!
- Impossible, Madame; je prends le service à dix heures; et c'est à l'amitié d'un camarade que je dois le bonheur d'être en ce moment près de vous.
- Quel dommage! Deux voix repétèrent ces deux mots, qui allèrent droit au coeur du jeune amoureux; puis il se fit un moment de silence; les violons s'accordent, on tousse, on se mouche, une, deux, trois, la reine de Chypre, on plulôt sa musique, nous conduit dans une prison farouche et solitaire; nous sommes à
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Mantoue, le libretto nous le dit; c'est un prisonnier qui se lamente, cela lui est bien permis, mais il chante sa douleur fort agréablement; arrive un moine, qui se lamente aussi, cela doit être; l'un, veut sauver l'autre, mais l'autre, ne veut pas se sauver tout seul! combat..... de générosité, en si bemol..... c'est magnifique! L'on entend le clairon, c'est la liberté..... non..... c'est la mort..... adieu....., bonsoir..... au revoir..... j'ai l'espoir... de te revoir..... n, i, ni, c'est fini,... et en un clin d'oeil, on nous dit que nous sommes au pied d'un échafaud!... que l'on ne voit pas! C'est une découverte à faire!.. Christophe Colomb nous prête sa musique pour chanter les notes de Félicien David, et puis..... Le héros traverse la scène, et, sur un air de la Juive, il aspire aux douceurs du Paradis..... il se recueille en chrétien.....
Pif, pata pan, pan, pan.
Plus d'homme!... La toile tombe, onse félicite, on demande les acteurs-amateurs, on applaudit, on piétine, on se bichonne, et chacun s'en va..... où..... Lecteur..... la curiosité est un si grand défaut!..... A demain!
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