De werken. Deel 9. Poëzy 1832-1868
(1890)–E.J. Potgieter– Auteursrecht onbekendVII Burgerdeugd. Bl. 223-227.‘Dante finit par trouver, dans des occupations sérieuses, les consolations dont il avait besoin,’ zoo herneemt Fauriel den draad der historie, als hij van 's dichters brief aan alle Koningen en Vorsten der aarde heeft gewaagd, waarin hij den jammer beschreef die Beatrice's dood in de gansche wereld achterliet, en voor welks begin deze de klagte van Jeremia de zijne maakte. De tijdsorde gebiedt den geschiedschrijver een oogenblik stil te staan bij de eerste zes of zeven zangen der Hel waarschijnlijk in die dagen geschreven, maar sedert tot vernieuwens toe omgewerkt; ik zet de aanhaling voort, waar ze mij toeschijnt voor den lezer belang te hebben. ‘Dante | |
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donne sans doute beaucoup de soins et de temps à ce travail; mais il lui en resta néanmoins pour diverses fonctions publiques, et particulièrement pour des missions, qui, bien que l'on ne puisse pas en fixer la date, appartiennent indubitablement à cette portion de sa vie, à moins qu'elles ne soient des fictions, ce que rien n'autorise à présumer. On peut du moins tenir pour certaines celles dont les écrivains accrédités rapportent quelque particularité on précisent le motif. De ce nombre sont plusieurs ambassades au roi de Naples, une entre autres pour réclamer la grâce et la liberté d'un Florentin condamné à mort par la justice du pays; telle est encore une ambassade à Sienne, pour terminer un différend relatif aux confins du territoire de cette république et de celui de Florence. Enfin, au mois de Mai 1299, il fut envoyé à San Gemignano, pour solliciter la confirmation du choix déjà fait d'un capitaine de la ligue toscane. Je pourrais indiquer quelques autres missions plus ou moins importantes qui furent, comme les précédentes, confiées à notre poëte, et même entrer dans quelques détails sur plus d'une. Mais le temps me presse et j'arrive à la partie austère de la vie publique de Dante, à l'époque où son histoire se confond avec celle de son pays, et ma tâche va devenir plus difficile. Il s'agit de faire connaître des évènements obscurs et compliqués, qui n'ont jamais été uettement ni complétement exposés, et je ne sais jusqu'à quel point j'en pourrai esquisser le tableau, dans l'espace qui m'est donné, ni même en le dépassant un peu. L'année 1299, la veille du XIVe siècle, était aussi, pour Florence, la veille de troubles violents et d'horribles calamités. Le parti gibelin était plus que vaincu: il était anéanti; ses chefs étaient dispersés dans l'exil, et ses adhérents avaient fini par détacher de lui leurs espérances et leurs moyens. Les Guelfes victorieux dominaient sans opposition depuis plus de trente ans, et l'avenir semblait leur appartenir tout entier. Il y avait, dans ces apparences, quelque chose d'équivoque et | |
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de trompeur. Aussi longtemps que les Guelfes avaient eu à lutter contre des adversaires redoutables, leur parti avait semblé uni, compacte, homogène. Mais il était, au fond, composé de groupes divers, ayant chacun, sur certaines choses, des vues et des sentiments opposés. Cette opposition devait se manifester et se manifesta dés l'instant où ces groupes, n'étant plus ralliés par la crainte d'un ennemi commun, purent agir chacun dans sa direction propre et pour son intérêt personnel. Parmi ces groupes, qui tous se disaient guelfes, et qui tous voulaient et croyaient l'ètre, on en distinguait aisément deux. entre les quels se partageaient tous les autres. L'un était celui des Guelfes aristocratiques, qui auraient voulu mettre un terme au progrès du pouvoir populaire, et maintenir la noblesse au point où elle se trouvait pour lors. L'autre était celui des Guelfes populaires, qui, dominés par les influences de la démocratie, y cédaient par conviction ou par faiblesse. C'était l'ancienne lutte entre les castes féodales créés par l'invasion et la conquête, et les anciennes populations du pays, qui était sur le point de recommencer, et d'être poursuivie sous des noms nouveaux, et compliquée de haines et de passions nouvelles. Ces assertions s'éclairciront par les faits. J'ai déjà dit un mot des ordonnances de justice, de ces ordonnances qui étaient comme un glaive incessamment suspendu sur la tête des nobles. En 1295, ceux-ci se concertèrent et prirent les armes, pour obtenir de force l'abolition des ordonnances démocratiques. Mais le peuple s'arma de son coté pour les défendre, et fit si bonne contenance que les nobles se retirèrent sans avoir osé combattre et sans avoir rien obtenu. A dater de cet échec, la portion aristocratique du parti guelfe fut, par le fait, exclue du gouvernement de la république, qui resta tout entier aux Guelfes populaires. C'était une scission formelle: ce qui avait fait jusque là deux moitiés, deux nuances du parti guelfe, fit dès lors deux factions distinctes, ayant chacune son nom, ses chefs, son drapeau. - Les Guelfes populaires prirent le nom de Blancs, les autres se nommaient les Noirs. A la tête | |
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de ceux-ci fut la famille des Donati, ayant elle-même pour meneur Corso Donati, homme de résolution et de capacité, dont le caractère était une expression fidèle de son parti. Il était peu riche, mais d'ancienne et noble race, brave, turbulent, d'humeur chevaleresque; avec tout cela, fier et hautain, plus disposé à dédaigner qu'à mendier les suffrages populaires. On le nommait d'une manière absolue le Baron: - c'était comme si l'on eût dit le modèle, l'idéal du gentilhomme. Le parti des Blancs eût pour chef Vieri de' Cerchi, le même dont j'ai cité un trait de magnanimité à la bataille de Certomondo, (Campaldino). Sauf peut-être en bravoure ou en ambition, Vieri était en toute chose l'opposé de Corso Donati, mais représentant également bien son parti. Il était de race plébeienne, et avait amassé par le commerce une fortune immense, dont il dépensait une bonne portion à se faire des partisans et des amis, outre ceux qu'il se faisait par la douceur et la popularité de ses manières.Ga naar voetnoot1’ Gaarne zou ik voortvaren af te schrijven, maar eene uitvoerige schets hoe de Zwarten hulp zochten en vonden bij Paus Bonifacius VIII, van wien ieder weet dat Benvenuto da Imola gezegd heeft dat hij ‘een hooghartig zondaar’ was, van wien Celestinus de Vde volgens de overlevering zou hebben getuigd, dat hij het pausschap verkreeg als een vos, dat hij regeerde als een leeuw, en dat hij stierf als een hond, wordt hier niet vereischt. Even weinig geloof ik dat eene breede vermelding van den onzaligen invloed door de komst van Charles de Valois te Florence uitgeoefend, die, zoon eens konings, broeder eens konings, oom van drie koningen en vader eens konings, echter zelf nooit koning werd, al verklaarde Bonifacius hem Keizer van het Oosten en Verdediger des Geloofs, in deze bladen op hare plaats zijn zou. Al wat mijne toelichtingen bedoelen, is den lezer dien het onderwerp vreemd is, op de hoogte der geschetste toestanden te brengen, en hem van daar uit te lokken de aangehaalde bron- | |
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nen zelf te raadplegen. Mogt ik in dit opzigt mijn doel bereiken, dan zoude hij Balbo's Vita di Dante opslaan, om Libro Primo; - pag. 134-135 de hoofdtrekken te vinden voor het uitbreken des burgerkrijgs, den 1sten Mei 1300, op het plein voor de kerk Santa Trinita; en in Guidici's Storia della Letteratura Italiana, Lezione Terza, - pag. 90-91 - te lezen dat ‘Guido Cavalcanti’ verzen smeedde met eene kunst zijnen voorgangers onbekend, en beelden en wijzen bedacht en uitvond, volkomen de woorden regtvaardigende waarmede Dante getuigt ‘dat de Florentijnsche Guido (Cavalcanti) den heerschersstaf over de taal den Bologneeschen (Giunicelli) had afgewonnen;’ die tot dien tijd toe voor den eersten der italiaansche lierdichters plagt te gelden. |
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