ments. Il me semble que l'Etat représenté par tel ministre éfémère plus ou moins secondé par un simulacre ridicule de ‘représentation nationale’ doit être déclaré de la plus complète incompétence en affaire d'esprit, d'art, d'intelligence, de morale et de coeur, partant: de tout ce qui, touche à l'éducation de la jeunesse, au développement moral et intellectuel de l'humanité. Abolissons la science de par le Roi, les ‘gilden’ du savoir le règne stupide du diplôme. Proclamons la liberté illimitée de l'Enseignement.
Mais, dit-on, les cléricaux les prêtres, les Jésuites? Permettez moi de ne pas tomber en défaillance en entendant évoquer ces revenants. Je ne les crains pas, et je me plais à croire que le bon sens, délivré des chaines officielles viendra à, bout de tous ses ennemis. Du reste le vrai libéral dédaigne le secours compromettant de toute loi qui ferme la bouche à ses adversaires, ou qui entrave d'une manière déloyale et illogique la propagation de leurs idees.
Voila une opinion, Messieurs, une thèse à mettre à l'ordre du jour de votre congrès. Elle me parait pratique et urgente. Mais je vous supplie de ne pas me trahir au Procureur du Roi. N'étant diplomé par aucun Jury ministériel, je commets un délict en m'imaginant de comprendre quelque