tradiction nous a coûté de peines et de difficultés. Mais maintenant que nous nous trouvons devant ces difficultés et que nous cherchons à résoudre les graves problèmes qui s'amoncellent autour de nous, convient-il de lancer toute sorte d'accusations, non-seulement contre les systèmes, mais encore contre les personnes?
Pour juger une affaire quelconque en parfaite connaissance de cause, il importe avant tout qu'elle ait été suffisamment instruite. Or, quelle est ici l'autorité competente pour instruire la question des colonies? C'est évidemment le Congrès. Eh bien, j'en appelle donc au Congrès pour qu'il fasse cette instruction et je demande qu'il compulse, avant toute chose, tout ce qui a été écrit en Hollande sur la question qui nous occupe. (Exclamations.) Je crois, Messieurs, que ce travail est indispensable; je crois, de plus, qu'après le défi qui nous a été lancé, il est du devoir du Congrès de se livrer à cette enquête. M. Le Président. Je demande à l'orateur s'il a une proposition à faire et, dans l'affirmative, je le prie de la transmettre au bureau.
Je l'engage d'ailleurs à résumer autant que possible.
M. Van Halve. - Je demande que le Congrès veuille bien réunir et compulser tout ce qui a été publié en Hollande, par rapport aux colonies, sous la domination hollandaise.
Un Membre. - Le Congrès est international; il ne peut pas s'occuper de questions locales.
La discussion est close.