La henriade dans la littérature hollandaise
(1927)–H.J. Minderhoud– Auteursrecht onbekend
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La Henriade Jugée par les Hollandais.Il va sans dire qu'une oeuvre littéraire qui a eu tant d'imitateurs en Hollande, n'a pas échappé à la critique. En parcourant les traités des théoriciens hollandais et les feuilles périodiques, on s'attendrait à rencontrer un grand nombre d'articles et d'observations, concernant ce poème. Le résultat de notre examen nous a désappointé cependant. Les théoriciens se sont bornés à faire quelques remarques et dans les périodiques, dont nous avons parcouru une quarantaine, nous n'avons trouvé qu'un seul article, et par-ci, par-là, quelques observations. Le premier traité où nous avons rencontré une remarque sur la Henriade est celui de C. van Engelen. Ce traité est une réponse à la question de la ‘Société des Belles Lettres néerlandaises’, intitulée: Quel est le but général de la poésie; quels sont par conséquent les sujets caractéristiques de la poésie, et quelles en sont les règles générales?Ga naar voetnoot1. Après avoir donné quelques règles, où Van Engelen, d'accord avec l'opinion générale au XVIIIe siècle,Ga naar voetnoot2. déclare que l'érudition est le ‘sine qua non’ de l'art d'être poète, l'auteur pose cette question: comment le poète doit-il peindre les idées abstraites et philosophiques? Alors il loue la manière dont Voltaire a peint - ‘d'un pinceau philosophique’ - la Religion, au IVe Chant de la Henriade. Il la recommande à ses compatriotes (p. 152). Quant au merveilleux, il préconise l'usage du merveilleux chrétien, des anges, des esprits, des vertus et des vices personnifiés (p. 167). Seulement il veut que cet usage soit modéré et que le rôle des personnifications ne soit pas actif. Sous ce rapport il blâme Voltaire qui fait panser d'Aumale par la Discorde. | |
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A l'égard du merveilleux de la Henriade, Hiéronymus van Alphen, dans sa Théorie des Beaux arts et des Sciences (1778) adopte à peu près le même point de vue. ‘Que faut-il dire des machines?’ demande-t-il dans son dernier chapitre. Il faut juger l'artiste selon le temps, le lieu et la scène où il se transporte dans son imagination et d'où il tire ses tableaux (p. 333). Ainsi Van Alphen condamne le mélange du merveilleux païen et du merveilleux chrétien (p. 342). Puis il est d'avis que le poète doit s'abstenir de faire des machines symboliques et allégoriques des personnages actifs, comme Voltaire l'a fait dans sa Henriade (p. 337). Tandis que Van Engelen et Van Alphen ont donné un art poétique, le théoricien Rhynvis Feith s'est occupé exclusivement du poème épique, en réponse à une question de la Société littéraire: ‘Kunst wordt door arbeid verkregen’.Ga naar voetnoot1. Au VIIe chapitre de ce traité, Feith divise le poème épique en: proposition, noeud, et dénouement. La proposition se subdivise en: exposition, invocation et entrée en matière (voortooneel). En fait d'exposition, il cite celle de la Henriade et celle du David de Lucrétia van Merken. Pour ce qui concerne l'invocation, il loue celle de Germanicus, où est invoquée l'Archéologie,Ga naar voetnoot2. et celle de la Henriade, où est invoquée la Vérité. Au dernier chapitre, Feith étudie le merveilleux. Il pense comme Van Alphen qu'il faut condamner absolument le mélange du merveilleux païen et du merveilleux chrétien et, comme ses deux prédécesseurs, il reproche à Voltaire d'avoir donné un rôle actif à la Discorde et à la Politique: ‘Toutes les idées abstraites’, dit-il, ‘ne se prêtent pas à être allégorisées. Les passions violentes s'y prêtent fort bien; seulement il faut prendre garde de ne pas en faire des personnes réelles. Voilà le défaut de la Discorde et de la Politique dans la Henriade’. Trois ans plus tard Feith publia un recueil d'études critiques, intitulé: Brieven over verschillende onderwerpen.Ga naar voetnoot3. Le dernier chapitre traite ce sujet: Comment le génie et le goût peuvent-ils agir ensemble? | |
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‘Le goût le plus délicat’, dit Feith, ‘trahit toujours quelque artifice, porte toujours l'empreinte de l'imitation. Le génie, au contraire, crée sans penser à l'art. Que dites-vous par exemple de la description suivante de Catherine de Médicis: Son époux expirant dans la fleur de ses jours
.......................................... (Henr. Ch. II, v. 51)
Elle est belle, n'est-ce pas? Peut on croire un moment que ces vers aient coulé naturellement de la plume de Voltaire? Ne doivent-ils pas lui avoir coûté beaucoup de peine et ne sentent-ils pas encore l'huile? Les quatre derniers: Esclave des plaisirs, mais moins qu'ambitieuse;
Infidèle à sa secte, et superstitieuse;
Possédant, en un mot, pour n'en pas dire plus,
Les défauts de son sexe, et peu de ses vertus.
ne sont que de l'esprit. Rien que des antithèses. Voit-on comment le génie travaille ici? Shakespeare montre d'un seul trait, combien Henri IV d'Angleterre tient au trône, en lui faisant dire sur son lit de mort: ‘Mettez la couronne ici sur mon oreiller!’ Quel trait! Cependant chez Voltaire on trouve parfois de pareils traits de génie, - des expressions magistrales, qui nous font saisir tout de suite ce que le poète veut nous faire entendre. Comme les paroles suivantes, peu nombreuses, nous renseignent sur le caractère ambitieux et audacieux de Mahomet: Zopire
Penses-tu me tromper?
Mahomet
Je n'en ai pas besoin
C'est le faible qui trompe et le puissant commande.
Et un peu plus loin, quand il excite Séide, aveuglé, à tuer Zopire et que le jeune homme, effrayé, s'écrie: De lui! quoi de mon bras!
Mahomet.
Téméraire
On devient sacrilège alors qu'on délibère.
Loin de moi les mortels assez audacieux
Pour juger par eux-mêmes et pour voir par leurs yeux.
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Quiconque ose penser n'est pas né pour me croire,
Obéir en silence est votre seule gloire.
C'est non seulement dans les descriptions et les traits de caractère, mais encore dans la peinture des passions et des sentiments que le génie s'identifie avec la personne qu'il veut représenter, tandis que le goût ne fait qu'imiter. Prenez la peine de comparer le Temple de l'Amour (Ch. IX) avec les épisodes d'Olinde et de Sofronia au IIe et d'Herminia au VIe et au VIIe Ch. de la Jérusalem délivrée du Tasse. Quelque artistique que puisse être ce Temple de l'Amour, il est clair cependant que Voltaire ne s'est identifié ni avec Henri IV ni avec Gabrielle d'Estrées. Le Tasse pourtant a été tantôt Olinde, tantôt Sofronia, tantôt Herminia’. De la même année que le traité de Feith est celui d'un anonyme, qu'on trouve au Tael-, dicht- en letterkundig Kabinet (I p. 261, II p. 49). D'après ce critique le poème épique doit être le récit en vers nobles d'une seule action accomplie par un grand homme. Il faut que l'action soit importante pour éveiller l'intérêt, qui peut être général, patrotique ou religieux. C'est à cette deuxième sorte d'intérêt, dit l'auteur anonyme, que l'Énéide, la Henriade et à un degré inférieur le Willem de Eerste de Nomsz, doivent leur popularité. Le dernier théoricien qu'il faut nommer, est un anonyme qui critique la Henriade dans la réponse qu'il a donnée à la question posée par la ‘Société des Belles Lettres néerlandaises’: Y a-t-il un rapport entre la poésie et l'éloquence d'une part et la philosophie de l'autre et quelle est l'utilité de la philosophie à leur égard?’Ga naar voetnoot1. Concernant la Henriade on lit dans ce traité (p. 297): ‘Voltaire, au commencement de la Henriade, a invoqué la Vérité et Lucrétia van Merken l'Archéologie, dans son Germanicus, sans qu'aucun homme sensé les ait désapprouvés. S'il est donc permis que ces êtres chimériques parlent, pourquoi veut-on leur défendre d'agir? Si le poète entend son métier, il pourra se servir de ces personnifications comme il voudra. Ne disons-nous pas à tout moment que la volupté séduit, que la vengeance entraîne, que l'avarice enchaîne, que l'envie ronge. Pourquoi donc bannirait-on les machines comme peu philosophiques, à moins qu'on ne bannisse en même temps toute | |
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la poésie? Tous ceux qui s'y opposent ignorent les coins et les recoins du coeur humain’ (p. 303). En attendant il recommande la prudence. Voltaire a prouvé combien facilement un poète peut se tromper (p. 304). Bien que ce ne soit pas l'opinion d'un théoricien, ajoutons ici ce que dit de la Henriade N.G. van Kampen, dans un traité publié par la Fondation Teyler (XV 1808) contenant un examen historique de la poésie chez les peuples de l'antiquité aussi bien que chez les peuples modernes.Ga naar voetnoot1. Après avoir traité de la poésie chez les Hébreux, les Grecs, les Romains, les Italiens, les Espagnols et les Portugais, l'auteur examine celle des Français. Arrivé à Voltaire (p. 225) il écrit: ‘Au cas qu'on ne veuille pas prendre le Télémaque pour une épopée, parce qu'il est en prose, la Henriade est bien certainement la seule épopée, digne de ce nom, que les Français possèdent. Le poète s'y montre un vrai continuateur de Racine, tant sa langue est pure, tant son vers est mélodieux, tant son style est délicat et gracieux. Mais outre le défaut d'avoir pris un sujet trop moderne, suivant quelques-uns, ce qui ne permet pas l'usage du merveilleux et ce qui oblige le poète à se servir de froids raisonnements - le principal défaut de ce poème est qu'il manque de force. De multiples antithèses doivent y remplacer ces traits marqués et vigoureux, si communs chez d'autres poètres épiques. Les caractères aussi y sont bien inférieurs à ceux d'Homère et de Virgile. Henri IV et Mornay - si l'on excepte Gabrielle, imitation évidente de l'Armide - sont les seuls caractères qui puissent entrer en ligne de compte sous ce rapport. Mais les descriptions sont touchantes, e.a. celle de la Saint-Barthélemy, de la mort de Coligny, du songe de Henri IV, de l'enfer où il voit les hommes illustres, imitation très heureuse du VIe livre de l'Énéide, et de la famine à Paris où Henri IV nourrit les assiégés. Bien que le poète se montre catholique, les idées religieuses dans ce poème trahissent une indifférence philosophique qui contraste notablement avec l'intolérance générale de l'époque. Dans le vers: “Je ne décide pas entre Genève et Rome”, et dans | |
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quelques vers suivants, se trouve déjà - quoique assez caché - le germe de l'antipathie que Voltaire témoignera plus tard à l'égard de toutes les doctrines chrétiennes. Ce qui mérite moins d'éloges, c'est la description de l'amour de Henri IV et de Gabrielle, qui reste loin au-dessous du modèle italien, et l'usage de la Discorde et du Fanatisme, à l'existence desquelles personne n'ajoute foi.’ Passons maintenant aux critiques des périodiques. Nous avons déjà dit que nous n'avons trouvé qu'un seul article, qui se trouve au Boekzaal der Geleerde Waereld, tome LXXVII (1753) p. 165, paru après la publication de la traduction de Feitama. Le critique du Boekzaal énumère d'abord les panégyristes de Feitama et se met ensuite à parcourir le poème, pour en montrer les qualités, sans examiner la valeur de la traduction. Ainsi il loue la description de la demeure du vieillard dans l'île de Jersey; à son avis les paroles de l'ermite sont bien celles qu'il devait prononcer, étant donné son état et son caractère. Il cite le portrait que Henri IV fait de Catherine de Médicis. La manière dont Voltaire a dépeint la Saint Barthélemy est vigoureuse. Pour prouver ce qu'il avance, il cite la description de la mort de Coligny. ‘On voit bien’, ajoute-t-il ‘que Voltaire, parlant à plusieurs endroits comme papiste, par indulgence pour les catholiques, est trop sensé pour ne pas détester ce meurtre et abhorre les meurtriers et les prêtres qui les encouragèrent.’ Ensuite il loue et cite les portraits de Philippe II et de Sixte-Quint. Sans faire de remarques il continue l'analyse du poème et en donne des extraits: la description du caractère de Clément, l'apparition de la Discorde, le meurtre de Henri III. Il s'arrête un moment à la description du siège papal. ‘Le poète’, dit-il, ‘a été blâmé au sujet de cette digression par un anonyme catholique, qui a prétendu que Voltaire a eu tort en rendant si noire une église avec laquelle le héros devait se réconcilier plus tard. N'importe! Ce que le poète a écrit est vrai. Cependant, lorsqu'il éreinte l'Église catholique et parle de la Réformation d'un ton méprisant, on pourrait bien lui demander quelle religion il professe lui-même.’ Continuant l'analyse, il cite l'assaut de Paris, l'intervention de Saint Louis, le songe de Henri IV, la bataille d'Ivry, représentée avec beaucoup de feu et de vie. Le séjour de l'Amour a été dessiné avec grâce, tout comme le paysage où la belle Gabrielle reçoit son amant. | |
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Au Xe Chant, le critique loue la description du duel entre Turenne et d'Aumale, duel qui doit inspirer plus d'intérêt que celui d'Énée et de Turnus. Dans le passage sur la famine à Paris il relève l'histoire de la mère qui mange son enfant, la générosité du roi qui fait nourrir les assiégés, la perfidie des prêtres qui avaient encore des provisions pour une année. Pour finir il cite le morceau sur l'abjuration et l'avènement du héros. Tout au bout de son article, il s'adresse à Feitama, pour vanter son travail et pour lui assurer qu'il mérite les éloges du Parnasse hollandais. Venons-en aux observations détachées. D'abord nous en avons trouvé dans les Nieuwe Bijdragen tot opbouw der Vaderl. Letterkunde II (1765). Faisant suite à un article intitulé: Observations franches sur la comparaison des Anciens et des Modernes par le Philosophe sans fard (p. 228)Ga naar voetnoot1., on trouve une Digression sur l'usage du merveilleux païen chez les modernesGa naar voetnoot2., où le critique condamne l'invocation de divinités païennes dans les poèmes modernes (p. 293). ‘Un exemple parfait d'une bonne invocation’, dit-il, ‘se trouve dans la Henriade. Quoi de plus nécessaire dans le récit des exploits d'un des plus grands princes, que la suppression de tout ce qui ressemble à la flatterie et à l'exagération (p. 295). A la page 307 le critique prétend que Voltaire inventa un autre moyen d'employer le merveilleux dans son poème, et que les gens qui s'y connaissent jugent à bon droit qu'il a bien réussi. Trente ans plus tard, aux Bijdragen ter bevordering van Kunsten en Wetenschappen, publiés par Rhynvis Feith et Jacobus Kantelaar (1796) nous trouvons dans un article intitulé: de l'Emploi d'anges et de diables dans la poésie, la remarque suivante: ‘Voltaire a fait un bel usage de l'ange exterminateur qui tua en Égypte les premiers-nés. Cet ange apparaît au moment où le duel va s'engager entre d'Aumale et Turenne, duel qui décidera du sort de Paris.’ (Henr. Ch. X, v. 75). Ensuite nous arrivons au Algemeene Kunst- en Letterbode de 1807, p. 409, où l'on trouve dans un article sur Voltaire, l'observation suivante: ‘La Henriade est à mon avis un des poèmes | |
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les plus médiocres que Voltaire ait écrits. On a tâché d'y compter les antinomies, mais c'était un travail trop fastidieux pour en venir à bout. Pour écrire une épopée, Voltaire manquait de génie créateur. Henri IV mérite un autre interprète. L'idée que Voltaire s'est faite de ce prince a été trop vague.’ Voilà comment les Hollandais entre 1723 et 1820 ont jugé le poème de Voltaire. En général leur critique est peu profonde et se borne à des remarques sur quelques détails. A titre de curiosité, nous voulons encore faire mention d'un pamphlet,Ga naar voetnoot1. de 1747, où un anonyme explique les causes des révoltes à Amsterdam et de la décadence du commerce de cette ville et où il cite plusieurs fois des passages de la Henriade pour appuyer ce qu'il avance.Ga naar voetnoot2. Parlant de la décadence des états, l'auteur dit que c'est la Providence insaisissable et juste qui l'a ordonnée et qui charge ses séraphins d'exécuter ses ordres: Ce sont eux, dont la main frappant Rome asservie,
Aux fiers enfants du Nord a livré l'Italie,
L'Espagne aux Africains, Solyme aux Ottomans;
Tout empire est tombé, tout peuple a ses tyrans.
(Henr. Ch. X, v. 437-440).
Décrivant l'état de la France sous le règne de François II, de Charles IX et de Henri III, il demande ce que c'étaient les courtisans, les ministres, et il cite les vers suivants: Sourds aux cris douloureux des peuples opprimés
Ils dictaient par sa voix leurs volontés funestes;
Des trésors de la France ils dissipaient les restes
Et le peuple accablé, poussant de vains soupirs,
Gémissait de leur luxe, et payait leurs plaisirs.
(Henr. Ch. III, v. 58-61).
Pour diminuer les contributions, il n'ose pas recommander de vendre les fonctions, car tout le monde doit détester: | |
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........................ ces conseillers sinistres
Qui, des moeurs et des lois avares corrupteurs
De Thémis, et de Mars ont vendu les honneurs;
Qui mirent, les premiers, à d'indignes enchères
L'inestimable prix des vertus de leurs pères.
(Henr. Ch. VII, v. 194-198).
L'auteur recommande alors une mesure qu'on a prise quelque temps auparavant à La Haye. Il prêche l'obéissance aux princes et n'admet qu'un seul cas où le peuple a le droit de les destituer, celui où ils sont incapables de gouverner. Alors: Le peuple, au même instant, rentre en ses premiers droits;
Il peut choisir un maître, il peut changer ses lois.
(Henr. Ch. VI, v. 5-6).
Il compare les révoltes d'Amsterdam avec celles de Rome qui avaient la même cause: Le Luxe toujours né des misères publiques,
(Henr. Ch. VI, v. 27)
Le Sénat se réunissait et parlait beaucoup, mais: De quelques sénateurs l'éloquence stérile
Y fit des maux du peuple un détail inutile,
(Henr. Ch. III, v. 283-284)
En général, ............... de tant de conseils l'effet le plus commun
Est de voir tous nos maux sans en soulager un.
(Henr. Ch. III, v. 285-286)
Rien de plus naturel qu'enfin Rome se révoltât. - L'auteur termine son pamphlet par quelques conseils. |
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