Vervolg der dichtlievende uitspanningen
(1754)–Jan Jacob Mauricius– Auteursrechtvrij
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Pensionnaire de la Ville de Purmerend, mon Ami & mon Confrere en Apollon.
Aimable Muse, mes Amours,
Viens, viens remplir mon espérance!
Ne tarde point, fais diligence:
J'ai grand besoin de ton secours.
On célébre aujourd'hui le jour de la Naissance
De mon Ami Mauricius.
Si j'avors quelques Fleurs... En voicitant-et-plus,
Dit Elle en arrivant. Dans ce beau jour de Fête
Joins les à ses Lauriers pour en orner sa Tête.
J'obéis, en faisant des Voeux ardens pour lui,
Pour les siens, & pour Toi, son Epouse chérie.
Je leur souhaite peu d'Ennui,
Et peu de Chagrins dam la Vie.
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Qu'en Génié éclairé, conduit par la Raison,
Il craigne peu l'effet des Ans Climâteriques.
C'est un des Préjugez antiques,
Dont de foibles Esprits se font illusion.
Cet Inpromtu pourroit il plaire?
Ab, Muse tire moi d'affaire.
Peut-etre Vôtre Ami en sera t'il content,
Me repond Elle en me quittant.
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