II.
. . . . Il rêve, et son imagination lui forge des images épouvantables.
Il croit voir un sentier tortueux qui semble trempé comme s'il venait de tomber une averse: le ciel est cependant sans nuages. Un homme est là qui regarde cette boue, sombre et la tête appuyée sur la poitrine.
- Ce sont les larmes de ta mère, s'écrie-t-il tout-à-coup, qui bouleversent le sentier de sa vie. Ingrat, ces pleurs crient vengeance vers le Juge éternel!
Il s'éveille.
- Mon père! s'écrie-t-il avec angoisse et en bondissant, en se tordant sur son lit, mon père, je t'ai reconnu! tu viens.....
1828.