tent et son portrait ne manque dans aucune maison de la ville.
On ignore quand et dans quelle langue fut écrit le livre qui porte son nom et nous transmet l'histoire de sa vie. Ce qui paraît certain, c'est que celui que Thomas Murner publia en allemand n'est qu'une traduction. Ces traductions sont nombreuses. Il en existe deux en latin: la première de Johannes Nemius, Ultrajecti 1558, en vers iambiques; l'autre de Periander, un Bruxellois, sous le titre de: Aegidii Periandri speculum noctuae, omnes res memorabiles variasque et admirabiles Tylii Saxonici machinationes complectens, etc. Francof. ad Moen. 1567, translatée d'après une traduction française imprimée à Lyon par Jean Saugrain, 1559; - quatre en français; - une en anglais, sous le titre de: a merry jest of a man that was called Howleglass; - une, je crois, en polonais; - et même en Italie Uilenspiegel a pénétré sous le nom de Tiel Ulespieghe. Voici le titre du livre généralement connu en Allemagne: wunderbare und seltsame historien Tijl Eulenspiegels, eines bauern Sohn, bürtig aus dem Lande zu Braunschweig. Aus sächsicher Sprache auf gut hochdeutsch verdollmetscht, und jeszt wieder aufs neu, mit etlichen Figuren vermehret und gebeszert, sehr kurzweilig zu lesen. Jetzund abermahl ganz frisch gesoten und recht neu gebacken.
Il est convenu maintenant que le mot espiègle vient de Uilenspiegel, et la gravure de Luc de Leide le prouverait au besoin.