Opuscules de jeunesse. Deel 2
(1848)–Johannes Kneppelhout– Auteursrechtvrij
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I.Écrit sur la première page d'un Lamartine.
A mlle de g....... Souvenez-vous de moi, quand vous lirez ces vers
Qu'épanche à larges flots le tendre Lamartine,
Chastes et saintes eaux, où cette âme divine
Invite à s'abreuver qui s'enfonce aux déserts!
1837.
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II.A Fritz.
Tout un jour, emporté trop vite,
Compagnons sur le grand chemin;
Puis on se serre la main
Et pour jamais on se quitte!
Lucerne, 1845.
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IV.Écrit dans l'album de Andersen.
C'est du nord en ce jour que nous vient la lumière.
Tes pas errants, ô noble voyageur,
Vers nous vont revenir; qu'une tête si chère
Ne manque plus désormais à mon coeur!
La Haye, 1847.
Comme les immenses fieuves d'Amérique le grand flot des touristes roule des paillettes d'or. Je bois à vous, Andersen! à vous, homme du peuple, qui sous les aîles de votre génic abritez les grands de la terre; à vous, homme du nord, d'où nous est venu non seulement la liberté religieuse, mais encore la liberté politique et sociale, c'est à dire le protestantisme civil, et d'où descendent vers nous en ce jour la liberté de la forme et la liberté de la fantaisie!
(Toast porté a Andersen.) | |
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V.Les grands seigneurs s'en vont et, gueusant le mérite,
Un tas de parvenus sous leurs vieux toits s'abrite,
Et s'acquiert sans vergogne, à beaux deniers comptants,
Des aïeux, des honneurs, des titres, des talents.
La Haye, 1846.
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VII.A certain faiseur de portraits.
Ah! quel adroit moyen son industrie invente
Pour vivre de son art!
C'est de nos vanités que tu tires ta rente,
Impertinent bavard!
1848.
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