Oeuvres complètes. Tome XX. Musique et mathématique
(1940)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekend
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V. Notes se rapportant à des écrits de musicologues modernes. | |
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Avertissement.Ces notes datent d'après 1671Ga naar voetnoot* puisqu'elles sont empruntées en majeure partie au groupe de feuilles 1-45 déjà mentionné deux fois dans les Avertissements précédents. D'autre part le § 4b, emprunté au Manuscrit E, est de 1674. Le § 8, emprunté au portefeuille ‘Physica varia’, ne peut être antérieur à 1680 puisqu'il traite d'une oeuvre de Cl. Perrault qui parut en cette annéeGa naar voetnoot1). Le § ic, emprunté au Manuscrit G, date de 1691, et le § 6, emprunté au même Manuscrit, doit être environ de la même date. Le § 9 (sur Werckmeister) est de 1691 au plus tôt.
Les remarques de Huygens se rapportent à Zarlino, Salinas, Maillard, Mersenne (et Vincentio Galilei), Kircher (parlant e.a. de Guido Aretinus), van der Elst, Simpson, Perrault, Werckmeister et Salmon, ce qui ne veut pas dire qu'on ne rencontrera le nom d'aucun autre musicologue moderne dans cette Pièce-ci ou - nous songeons à ArtusiGa naar voetnoot2) - dans les Pièces antérieures. D'autre part Mersenne a déjà été cité bien des fois dans les Pièces précédentes. Il en est de même pour Zarlino et Salinas. Nous avons rangé les auteurs nommés dans l'ordre indiqué d'après leurs dates de naissance. | |
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Il nous est impossible d'énumérer ici tous les sujets traités. Les notes sur Salinas et Zarlino se rapportent surtout à la question du tempérament traitée aussi dans la Divisio Monochordi et dans le Cycle Harmonique. Puisque ce dernier écrit n'a reçu sa forme définitive qu'en 1691 on peut considérer les remarques sur ces deux auteurs comme des notes préparatoires. Huygens a voué beaucoup d'attention à Kircher dont il paraît avoir étudié soigneusement l'imposante Musurgia. Il critique les recherches expérimentales du jésuite polymathe sur la question de l'existence ou la non-existence du son dans le vide et ses considérations sur les expériences de Mersenne servant à déterminer les fréquences des vibrations des cordes. Il est question en outre du célèbre fragment que Kircher prétend avoir découvert de la musique d'une ode de Pindare sur l'authenticité duquel les musicologues disputent encore aujourd'huiGa naar voetnoot3). En lisant van der Elst Huygens fait surtout attention à son essai de justification théorique de la défense des quintes, octaves, etc. successives, question brûlante à laquelle il a aussi réfléchi lui-même. On l'a toujours su puisqu'il en dit un mot dans son livre posthume, le CosmotheorosGa naar voetnoot4). Observons en dernier lieu qu'il n'approuve guère les remarques de Werckmeister sur la représentation géométrique des différents intervalles ni aussi le nouveau tempérament que cet auteur propose, tempérament qui, soit dit en passant, n'est nullement identique avec la gamme uniformément tempérée dont on a parfois voulu lui attribuer la paternité |
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