Hadriani Vallii Daphnis,
Ecloga.
Ad Christianum Hugenium Zulichemium Constantini F.Ga naar voetnoot1).
Finitimum tutela, simul jucunda voluptas,
Dilectae Phoebo, Sceverinides Oceaninae;
Hunc quoque Pierium mihi fortunate laborem:
Pervigilem noctem quo carmine duxerit Ancon
5[regelnummer]
Navita, dicemus: vestro sic gurgite numquam
Pan lavet, aut turpes incestent aequora Fauni.
Te, quem Fama vehit super aurea sidera curru,
Ne pigeat nobis aurem praebere faventem,
Hugenide, decus Hugenidum, fratrumque patrisque:
10[regelnummer]
Haud indigna tuo ferimus donaria sensu,
Sicelisin aptata modis à vate Batavo
Teque intertextum tuaque praeclara reperta.
Jam caput Oceano, stipata minoribus astris,
les huit derniers vers du poème ont été changésGa naar voetnoot5) en:
Haec Ancon: mihi visa tibi quae digna referri,
Nec Phoebum ac Pimplae fas est contemnere Divas,
Queis tua tota domus, fratres, genitorque dicati.
Sic neque te facies peregrini terreat astri,
Idemve anne alius vario fulgore cometes.
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voetnoot1)
- Voir sur l'Eclogue de Vallius (T. V, p. 292-298) les p. 29 et 34 de l'Avertissement qui précède. On remarquera que les vs. 5-6 ont été modifiés conformément aux ‘mutanda’ de la p. 299 du T. V, et que de plus les vs. 9-10 ainsi que les vs. 11-12 du texte original ont été intervertis.
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voetnoot2)
- Voir la note 5 de la p. 31. Les. vs. 56-57 (l. 10-9 d'en bas de la p. 293 du T. V) rappellent le début des Φαινόμενα ϰαὶ Διοσημεῖα d'Aratos.
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voetnoot3)
- Nous avons déjà dit à la p. 30 que Vallius s'inspire en grande partie de Virgile. Comme celui-ci - et comme Homère - il considère, dans la longue partie mythologique de son poème, le ciel comme une voùte d'azur recouvrant la terre plate entourée de toutes parts par l'Oceanus. C'est de l'Oceanus que sortent, en se levant, la lune et les autres astres; comparez avec les vs. 14-15 les vs. 589-591 du Livre VIII de l'Eneïde.
Le vs. 35 (l. 11 de la p. 293 du T. V) et les vs. 169-172 (l. 22-25 de la p. 296) contiennent une allusion à la découverte de Mira Ceti par l'astronome hollandais J.F. Holwarda; comparez sur ce sujet la p. 293 du T. III.
Dans les vs. 173-182 dont nous avons parlé à la p. 34 Vallius donne, sous la forme poétique qui dispense de toute exactitude historique, un aperçu rapide du développement de l'astronomie depuis des temps fort anciens jusqu'aux jours de Huygens, et les vs. 183-221 (se terminant à la l. 9 d'en bas de la p. 297 du T. V) célèbrent ce dernier comme celui à qui était réservé, après le ‘primus Batavus’ et Galilée, le ‘sollertior usus’ de la lunette, partant la découverte d'un satellite de Saturne et de la véritable forme de cette planète, ainsi que l'invention de l'horloge à pendule capable e.a. de diriger les ‘Labyrintheos cursus’ des navigateurs. Enfin l'apparition d'une comète donne à Ancon, ou Vallius, l'occasion de faire allusion aux observations de Huygens sur ce sujet.
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voetnoot4)
- Forme modifiée du vs. 32, non indiquée à la p. 299 du T. V.
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voetnoot5)
- Modification non indiquée dans le T. V.
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voetnoot6)
- C'est le vs. 253 du poème dans l'édition de 1673.
Notons encore que dans la l. 4 d'en bas de la p. 297 du T. V ‘cavasque’ est une faute d'impression pour ‘carasque’.
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