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voetnoot1)
- Comparez l. p. 162. de l'Avertissement.
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voetnoot2)
- La Fig. 78 est empruntée à la p. 152 du Manuscrit B qui nous a déjà fourni la Fig. 66 de la p. 165, de sorte qu'on pourrait se figurer (voir cependant la fin de la présente note) qu'elle a quelque rapport avec les horloges marines. On y voit à droite la fusée (‘snick’) dont nous avons déjà dit dans la note 12 de la p. 31 qu'à une époque postérieure (à moins que le ‘drykantigh slingerwerck’ de 1663 ne soit un précurseur muni de fusée de l'horloge dont le ‘pendulum trianguli formam habet’, opinion possible, mais que nous avons néanmoins cru devoir rejeter; voir la note 2 de la p. 168 qui précède) elle fut réintroduite dans les horloges marines à pendule à ressort moteur de Huygens, après avoir été supprimée dans les horloges à pendule à ressort moteur déjà en 1657 ou 1658 dans l'atelier de Salomon Coster (voir le deuxième alinéa de la p. 31 qui précède). Cette fusée sert à maintenir constant le moment - le moment statique, peut-on dire, à cause de la lenteur du mouvement - exercé par le ressort en spirale qui se trouve dans le tambour à gauche, quoique la force du ressort diminue graduellement lorsqu'il se détend. Observons en passant que les premiers constructeurs de la fusée (qu'on rencontre déjà sons une forme un peu différente dans les croquis de L. da Vinci) avaient apparemment une connaissance pratique du moment statique, quoique les théoriciens n'eussent encore là-dessus que des idées assez vagues; voir les p. 336-341 du T. XVI.
Toutefois il nous semble plus probable qu'en traçant cette figure Huygens ait songé à la possibilité d'introduire la fusée dans une machine arithmétique; voir plus loin dans le présent Tome.
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voetnoot3)
- La Fig. 79 est empruntée à la p. 140 du Manuscrit B. On y lit outre les chiffres indiquant les nombres des dents, les mots: ‘in 1 min.’, ‘in 10 min.’, ‘in een uijr’, ‘in 4 uren’, ‘in 24 uren’, ‘in 25 dagen’, ‘in 365 dagen’, ‘veerbos’ (barillet renfermant le ressort) et ‘radt aen de snick’ (roue attachée à la fusée). On voit qu'au commencement de 1663 la fusée - comparez la note précédente - était présente à l'esprit de Huygens. Il est certes possible que la Fig. 79 représente une horloge déjà existante et non pas le projet d'une construction nouvelle. Dans le numéro du ‘Mercurius politicus’ de 1658 nommé dans la note 3 de la p. 12 qui précède, il est déjà question d'horloges à pendule fabriquées par les Fromanteel pouvant marcher toute une année. Lors de son séjour à Londres en 1661 Huygens avait visité l'atelier des Fromanteel, comme nous l'apprend J. Evelyn dans son ‘Diary’ de 1641-1705 (‘May 3 1661. I return'd by Fromantil's the famous clockmaker to see some pendules, Monsieur Zulichem being with us’); on n'en trouve rien dans le Journal de Voyage de Huygens qui se contente de dire avoir vu ce jour (le 13 mai, Nouveau Style) chez Moray ‘M. Iveling [on sait que Huygens ne se donne pas la peine d'écrire correctement les noms] qui escrit un grand livre de horticultura [publié en 1664; voir la p. 201 du T. IV]’. Voir encore sur des horloges construites en Hollande et pouvant marcher ‘un ou plusieurs ans’ la lettre de Huygens à son frère Lodewijk du 4 janvier 1663 (T. IV, p. 287).
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