II.
[1662?-1664?]
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voetnoot1)
- La Fig. 67 est empruntée à la p. 59 v. du Manuscrit B (numération nouvelle, puisqu'il s'agit d'une feuille collée dans le Manuscrit, voir la note 2 de la p. 435 du T. XVI). Elle représente le pendule de Bruce, dont il est question dans la Correspondance e.a. aux p. 256, 281, 284 et 318 du T. IV et aux p. 8 et 40 du T.V. Bruce avait fait construire en 1662 chez Severijn Oosterwijck (T. IV, p. 456) deux horloges exactement semblables (T. IV, p. 274); il avait prescrit à l'horloger de ‘doubler la petite main par la quelle [le pendule] est menè’ (T. V, p. 9); comparez la note 1 de la p. 157 qui précède et la p. 17 de l'édition originale de l'‘Horologium oscillatorium’ où cette construction, bien visible dans la Fig. 67, est comparée avec un F renversé, le but du redoublement étant d'obliger le pendule à osciller dans un plan, ou peu s'en faut. Nous avons déjà dit (p. 161) que la longueur du pendule était de 18 cm. Huygens et Bruce ajustèrent ces horloges ensemble; voir p.e. la p. 278 du T. IV où Huygens dit (14 décembre 1662) que ‘M. Brus... ne me quita point toute l'apresdinée. Et c'est ce qu'il fait assez souvent, depuis que nous nous sommes mis a perfectionner l'invention des Longitudes’. Les horloges qui portaient ces pendules étaient ‘tellement fermez qu'on ne peut veoir que les indices’ (T. IV, p. 288). Ces horloges étaient fort probablement à ressort moteur (T. IV, p. 443) et pourvues, grâce à Huygens, du petit plomb curseur (T. IV, p. 460) comme la Fig. 67 le fait voir (quoiqu'aux endroits cités ceci ne soit dit que de l'horloge B; voir la suite de la présente note; comparez aussi la p. 209 qui suit). La seule chose dans laquelle la Fig. 67 ne s'accorde
peut-être pas avec le pendule de Bruce de 1662, c'est le plomb inférieur. Dans le pendule de 1662 ce plomb était sans doute sphérique: la p. 446 du T. IV parle, dans le cas de l'horloge B, de ‘a bullet’; il faut remarquer, il est vrai, qu'en ce moment l'une seulement des horloges d'Oosterwijck, l'horloge A, subsistait, tandis que l'autre avait été remplacée par une horloge B plus petite qui, sous d'autres rapports aussi, peut ne pas avoir été exactement conforme à l'horloge A - comp. la p. 193 qui suit -; mais la p. 11 du Vol. I des ‘Acta Philosophica Societatis Regiae in Anglia’ (ou ‘Philos. Trans.’) de 1665 parle, à propos des horloges A et B, au pluriel de ‘penduli globuli’. Dans la Fig. 67 au contraire le poids a probablement la forme d'une lentille, puisque c'est, paraît-il, le même pendule vu de côté qu'on trouve dans la Fig. 73 de la p. 179 qui suit.
L'idée de suspendre l'horloge à une sphère d'acier enfermée dans un cylindre en cuivre était aussi de Bruce; voir les notes 2 de la p. 157 et 6 de la p. 160. Les ‘Horologia primò inventa ab excellente Domino Christiano Hugenio de Zulichem, deinde adaptata usui Marino à maximè honorando Comite Kincardinensi’ (d'après les Philos. Transactions, à l'endroit cité plus haut) sont mentionnés e.a. par Birch ‘History of the Royal Society’ II, p. 4 (voir sur cet ouvrage la p. 173 de notre T. XVI) et par R. Hooke (notre T. VII, p. 519).
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