Oeuvres complètes. Tome IX. Correspondance 1685-1690
(1901)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekendNo 2545.
| |
[pagina 337]
| |
je doute, quoy que cela vaille la peine d'y penser. Si vous ne jugez pas que ce soit vostre fait, je vous prie de voir s'il y a apparence de faire quelque chose pour moy. Je suis bien fachè de n'estre pas restè un peu plus longtemps a Londres, jusques a ce que cette nouvelle de Petcum fust venüe. Je vous manday dans ma susdite lettre quelques autres nouvelles d'icy, qu'il n'est pas necessaire de repeter. Le frere de St. Annelant avec son espouse ont estè toute cette semaine a Amsterdam et en reviendront demain, je crois que c'est pour des emplettes pour la Reine. J'ay vu M.e de la Fertè, mais non pas encore Mr. le Chevalier qui peut estre m'eviteGa naar voetnoot2). Elle est fort changée er ne se porte pas bien. Avanthier deux des directeurs de la Compagnie des Indes me vinrent parler touchant l'affaire des Longitudes, me priant de vouloir preparer les horloges pour un second voiage vers le Cap de B. Esperance. Il semble que sur l'avis du Professeur de Volder, a qui ils ont donnè a examiner le rapport que je leur avois fait du premier essay, ils ont conceu bonne opinionGa naar voetnoot3) de cette affaire, qui en effect pourra fort bien reussir pourveu qu'ils y veuillent tenir la main.
Je salue tres humblement madame de Zulichem et luy souhaite un heureux voiage, dans vostre maison tout va bien et Lena a receu sa lettre. |
|