Oeuvres complètes. Tome VIII. Correspondance 1676-1684
(1899)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekend
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d'un Liure de M. Cotellier sous le titre de Ecclesioe Groecoe monumenta des principes de la philosophie contre les nouueaux philosophes, d'une triple Grammaire, de Lvsage du compas de proportion, de la signification des mots de sextus Pompejus festus, et dun monstre qui est dvne teste humaine trouuée dans vn oeuf de poule a Auignon, que dans celuy du 14. decembre ou vous me marquez que je rapporte vn pretendu examen mathematique de M. LAbbe Catelan du Centre d'oscillation, je ne parle que de sa seule pharmacopée royale du S. Charaz, qui estoit alors nouuellement reimprimée, et ensuite comme c'estoit mon penultieme journal, j'y donne selon ma coutume vne liste generale de tous les liures qui ont eté imprimez pendant l'annee sous le titre de Bibliographia seu catalogus librorum qui tient tout le reste du journalGa naar voetnoot3), et que je n'ay parlé de M. l'Abbe Catelan dans toute cette année que trois fois, scauoir deux fois sur quelques decouuertes des yeux des insectes, et dans le journal du premier decembre d'une nouuelle construction des Equations completes de deux dimentions qu'il pretend estre plus na- | |
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turelles et plus generales que celles de M. des Cartes ou il n'est fait mention de vous en aucune maniere; affin que vous soyez conuaincu de tout cela Mr. et que vous me rendiez justice a l'auenir pourtout ce qu'on pouroit faire de semblable, je vous enuoye le seul journal du 15 decembre tel quil fut imprimé en ce tems là, ne voulant pas vous fatiguer par tous les autres, par ou il vous sera aise de justifier la friponerie qu'on nous a faite egalement à vous et à moy, et que nous ne deuons pas laisser impunie; je me souuiens bien à force de rappeler mes idees que M. lAbbé Catelan ma dit autrefois quil auoit quelque chose à proposer sur cette matiere, mais comme il m'a toujours veu retranché a vouloir attendre vostre retour, peutestre s'est il impatienté et a il connu quil luij seroit trop malaisé de me faire auancer quelque chose contre vous, qu'il scait que je reuere infiniment, je deueloperay tout ce mistere, et jauray l'honneur de vous en eclairer par le premier courier, cepandant comme je ne me consoleray pas que vous mayez cru capable dauoir escrit quelque chose qui eut pu vous déplaire, j'ay voulu vous escrire par celuy cij la verité de la chose comme elle est en attendant que j'en aye deuelopé toutte l'intrigue. Je suis auec beaucoup de respect.
Monsieur
Vostre tres humble et tres obeissant seruiteur De la Roque. |
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