Oeuvres complètes. Tome VII. Correspondance 1670-1675
(1897)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekendNo 2026.
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dela de son repos, car il passe autant au dela qu'il estoit en deca, mais c'est de quoy il faut plustost inferer l'egalitè de ses vibrations que leur inegalitè, comme fait le pere. La seconde objection n'a pas plus de lieu contre ce balancier reglè par un ressort que contre le pendule d'une horloge, par ce que l'un ne souffre pas plus que l'autre de l'inegale incitation de la roue de rencontre, la quelle incitation est tres petite en comparaison de celle du ressort spirale qui pousse le balancier, ou de la pesanteur qui fait aller le pendule. Je ne crois pas que le Pere ait trouvè par experience ce qu'il objecte en troisieme lieu touchant le roidissement du ressort par le froid. pour moy je n'ay point trouvè qu'en chauffant considerablement le ressort aupres du feu, et laissant alors aller le balancier ses vibrations en fussent plus lentes, que lors qu'il estoit froid. Pour la rouïlle il faut l'empescher en mettant de l'huile au ressort et en tenant l'horloge bien fermée et on la peut nettoier quand elle commence a venir. A sa 4e et cinqe objection je dis que la pesanteur du balancier fait que la force des roues y fait moins d'impression, et ainsi cette pesanteur sert a la justesse de l'horloge de mesme que la pesanteur de la boule d'une pendule contribue beáucoup a la faire mieux aller. Et comme l'inegalitè des roues est corrigée par le pendule, ainsi elle l'est par mesme raison par le ressort spirale joint au balancier et l'Experience le fait voir. |
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