Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663

5804. Aan H. de Lionne³⁾. (H.A.)aant.

Ce porteur est mon fils⁴⁾, qui prendra la liberté d'abord de vous dire en substance:

Hei mihi, quod patri non licet ire meo.

C'est une jambe fort blessée que m'en empesche; sans ce malheur, Monsieur, celuy de ma presence vous auroit persecuté jusqu'à S.^t Germain. Je vous supplie de permettre que ce garçon vous explique le subject qui m'y auroit mené; il nous est de si haute importance qu'il n'est possible de s'en taire, et le nouvel affront, dont on nous menace, tend si peu au service du Roy, qu'on ne sçauroit assez s'estonner de ce qu'il y a des gens si privez de raison et de prudence qu'ils s'avancent à subministrer de si sots advis. Vous voyez bien, Monsieur, que j'iroy m'eschauffer sur le discours, et j'advoüe que je le quitte avec peine. Mais j'espere que vous aggreerez que mon envoyé l'acheve, et que je ne retourne icy qu'à vous asseurer que je suis plus qu'homme au monde ..... A Paris, 9^e May 1662.

3) Kopie van andere hand.

4) Lodewijk.