Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663
(1916)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend
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qu'il a eu ordre de promettre la disposition des offices et benefices en toutes les terres douarieres, mesmes à la seconde fille d'Angleterre. Qui estant ce que j'ay tousjours dit qu'il tascheroit de tirer des mains de VaneGa naar voetnoot1), V.A. void que je ne me suis pas trompé quand je dis que c'est là la principale cause pour laquelle ces gens là trouvent des nouveaux delayz de temps à autre. C'est de DorpGa naar voetnoot2) que j'ay entendu ce que dessus, et n'ay pas manqué de l'informer à ce propos tant que j'ay pû, en conformité de ce que j'eus l'honneur d'en discourrir hier avec V.A. Mais il sera fort necessaire, que M. Wijman, qui peut agir avec partialité, et non pas moy, previenne l'impression que ladite piece pourroit faire dans l'esprit des juges, desquels j'ay bien veu qu'on ne se peut pas asseurer si universellement comme parfois l'on se le persuade. Le meilleur argument, à mon advis, se tirera des deux papiers de ma main, que j'ay porté de Hulst, où se trouvant la veritable intention de S.A. conforme mesmes au dernier traicté original, il faut dire que ce qui en peut estre coulé de la plume de M. de Sommelsdijck ne merite point de consideration. Je me rapporte à d'autres plus forts raisonnemens que V.A. pourra suppediter; pour moy, je n'en trouve pas de plus considerable jusques à present. Cependant il importe extremement qu'on entretienne fort les juges. Car dans la Cour d'Hollande il n'y a quasi rien dont on se puisse bien asseurer. Le 5e Febv.r 1652. |
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