Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663
(1916)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend5214. A. de WicquefortGa naar voetnoot3). (A.B.)Vous verrez par la reponse que l'amyGa naar voetnoot4) fera a l'advis qu'on lui a donné du present qu'il l'a receu des dimanche dernier. Je n'ay pas manqué de l'accompagner d'asseurances pour l'avenir en cas de continuation de service. L'on seroit bien heureux si on s'en pouvoit passer, comme l'on fera apres la sentence, et le reglement des affaires sur le lieu, parce que c'est un homme qui ne se contente pas de peu, et qui pretend tirer toute sa subsistance de nostre costé; ce qui ne se peut pas faire, ce me semble. Il m'a monstré ce matin la seconde consultation que l'on a faite icy sur la succession en la principauté d'Orange; les advocats l'ont decidée selon le droit écrit, et disent que les loix romaines font succeder la mere a l'enfant, faute de frere ou de soeur, sans toucher au droict feudal, ou a la souveraineté. M. de la Vieu[v]ille méme a dit qu'il en étoit détrompé, et que les advocats lui avoyent dit que la Princesse Royale n'y pouvoit rien pretendre; qu'il tascheroit de détromper aussy M. de Heenvliet, y adjoutant que M. la Princesse Douariere gaignera toujours par la chicane, et qu'il faut trouver moyen de se mettre en possession. Hoc opus, hic labor. - Quoyqu'a la cour de Cleves je n'ay eu autre gratification que le paiement de mes gages, je ne laisse pas d'étre infiniment obligé a ceux qui me l'ont procurée, et tascheray de la recognoitre par mes tres humbles services. Quand on payera les 800 ℔, je vous supplie d'en donner la moitié a mon frereGa naar voetnoot5), et de croire que je suis ..... de Paris, ce 10 Fevr. 1652. |
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