Briefwisseling. Deel 2: 1634-1639
(1913)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend1703. Aan prinses Amalia van Oranje. (H.A.)*Son Alt.e employa tout le jour d'hier à faire la visite generale et particuliere de noz ouvrages, tant vers la ville qu'au dehors, où les eaux arrestées, qui sont la force de ce quartier, augmentées par tant de pluyes, nous causent souvent de grands alarmes, et menacent de se rendre maistres des digues et traverses qui les retienent, d'où il naistroit des inconveniens si grands, que c'est des principales inquietudes de S. Alt.e d'y pourveoir à tout heure. - Aux galeries on se haste tant qu'on peut. C'est un affaire de longue haleine, mais qui ores ne couste plus tant de gens, qu'ont faict les cornes, ouvrages bas, et plus capables de se defendre que les haults bastions. - L'enemy cependant va rodant partout, pour espier où il pourroit nous donner quelqu'escheq, tandis que nous avons icy les mains liées à une besoigne qu'il ne fault pas quitter. Et vienent advertences de Brabant, qu'il pourroit avoir l'oeil sur quelqu'une de noz places à l'Escault, soit forts ou villes, ayant faict descendre de Bruxelles vers Anvers une certaine invention de nouveaux flots, ponts et eschelles, accommodées à la surprinse. On en donne advis à Mess.rs de Zelande, à Berghe, Steenberghe, et partout ailleurs, aveq des ordres fort exprès, de se tenir sur leurs gardes, et toutes les nuicts en armes, pour le moins aveq la moitié de leurs garnisons. On envoye aussi quatre compagnies qui se tiendront à l'ancre devant Berghe, pour accourrir promptement, ou la necessité le pourroit requerir. - La maladie dont se trouve atteint M. de HouthainGa naar voetnoot4), gouverneur à l'Escluse, se rengrege tellement, que j'ay veu lettres d'un ministre, qui dit de venir d'y faire la priere, et l'avoir laissé en pleine disposition de mourirGa naar voetnoot5). Devant Breda, le 18e de Sept. 1637. |
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