441. J. Brosterhuisen. (L.B.)
Je ne scay si vous avez receu ma derniere lettre, ou non. J'avois escrit la dedans de deux François qui seroient propres à traduire vostre livre pour en choisir le plus habille. Or m'a on grandement prisé la suffisance de l'un; il est Lorrainois, mais il a esté nourry en France et il a tres bien estudié la langue; outre cela il est tres docte et s'entend en toutes sortes de matieres, bref, c'est un vray Ulisses. Il brigue maintenant la profession publique de la langue françoise. Regardez s'il vous pourroit servir; il faudroit envoyer icy le livre, et je vous envoieroy bientost une preuve de sa suffisance .... De Leyden, le dernier de Mars 1629.