Briefwisseling. Deel 1: 1608-1634
(1911)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend120. Aan zijne ouderSGa naar voetnoot3). (K.A.)*Zondag, den 23sten van dezen stijl, heeft de eerste audientie plaats gehad. ‘Le S.r de Sommelsdijck ne s'y est point acquis de la reputation nouvelle, mais a confirmé l'opinion de la vielle, au jugement de touts ceux qui l'ont ouy dire de si bonnes choses si bien. Je me congratule d'une si bonne escole comme est cette ci où il preside. Sa Ma.té de son costé n'a point manqué à sa bienvueillance accoustumée pour la reception, promettant que, pour l'accommodement des affaires contentieuses des IndesGa naar voetnoot4), il auroit soin de ranger ses subjetz à la raison, en laquelle de son serment royal il estoit obligé de les maintenir et defendre’. Wij moeten nu allerlei bezoeken afleggen en dan aan het werk gaan, maar het zal moeilijk zijn, waar de belangen der Britsche | |
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kooplui en die der onze zoozeer uiteenloopen. - De Koning heeft zich al de acten van het Parlement laten brengen, ze gelezen en ze toen, na den uitroep: ‘God geve mij geduld’, laten verzegelen, waarschijnlijk om er tegen te protesteeren. Men vertelt, dat er 8000 man voetvolk en 1500 ruiters zullen worden gelicht, naar het heet, voor de Palts. ‘Je m'enquesteroy de la famille de la Fontaine; le ministreGa naar voetnoot1) mourut passez quelques 6 ans. Le S.r Aerssen m'asseure d'avoir veu Venise tant qu'il croit de le jamais veoirGa naar voetnoot2). Ergo, champ ouvert pour ces messieurs. J'attens ce que m'en dira le residentGa naar voetnoot3), qui se trouve assez penault, pour s'estre bien avant engagé en l'asseurance de la venuë de cettuy-ci aupres de ses maistres, quoyque par charge des Estatz - comme il dit - et ne peut bonnement [les] contenter de la qualité de BoreelGa naar voetnoot4). Je ne voy point, pourquoy RandwijckGa naar voetnoot5) relascheroit sa poursuitte. Qui que ce soit, vous jugerez qu'il aura peine à y aller, asteure que l'Espagnol tient touts les passages sans exception. Je ne considere point sur quoy se fonde la reproche de mon stile affetté. Certes, quand l'envie m'en prendroit, le loisir m'en reculeroit bien. C'est une vanité que j'ay tousjours detestée en autruy, evitée en moy mesme. Aussi n'est ce point devers mes parens que je presumeroye d'en user. Je pense m'estre esvertué au possible, en vous faisant entendre ce qui me vient au devant en aussi peu de paroles que les affaires de mes maistres me permettent de jetter à la haste; d'affiquets ou de fard ne croyez pas que je m'y mette. Ce seroit me friser les cheveux, où à grand peine ay-je loisir à me les peignerGa naar voetnoot6)’. De brenger van dezen brief, Jan van Steenhuysen, brengt tevens monsters van tin mee. ‘Je ne sçay pourquoy mon frere a demandé à Catz la minute de mes vers, asteure qu'ilz les impriment en Zelande; je desire plustost qu'ilz se les gardent, de peur qu'en les doublant ilz encourrent des fautes.... J'ay parlé van de brillen mesmes avec DrebbelGa naar voetnoot7); il se rit de quoy on s'imagine qu'en | |
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Angleterre se fassent les meilleures, pourveu que la matiere soit bonne - or peut on prendre du cristal de roche - et la connoissance de la veuë une fois bien prinse, touts païz y vont de pair, comme j'ay tousjours soustenu. En haste, de Londres, ce 3o de Janv.r, nostre stile, 1622. Jan van Steenhuysen is volkomen te vertrouwen. ‘Je voy des apparences belles pour le mariage de Mons.r de Ducé avec onse BuermeijtGa naar voetnoot1), selon que j'en ay des informations assez particulieres’. |
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