Briefwisseling. Deel 1: 1608-1634
(1911)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend
[pagina 63]
| |
101. Aan zijne oudersGa naar voetnoot1). (K.A.)*Met elk pakket der gezanten gaat ook een brief van mij, maar spoedig zal ik weinig tijd hebben om te schrijven. En als secretaris mag ik geen belangrijk nieuws melden. Het gaat ons goed. Dat Dedel benoemd isGa naar voetnoot2), doet mij veel genoegen; ik hoop hem spoedig te zien in toga senatoria. Onze gezanten hebben eene audientie bij den Koning en eene bij den Raad gehad. ‘La cour est grandement empeschée par ici, voire empechée; Dieu veuille avoir pitié des siens et duire les mauvaises intentions des mauvais à des bons effetz. Certes d'hommes droitz sommes tout desnuëz’. Ik vind het heerlijk, dat ik mij nuttig heb weten te maken, wat zeker gewaardeerd zal worden. Het gevolg van dit gezantschap is heel wat fatsoenlijker dan dat op onze reis naar Venetië. Waarom hoor ik zoo weinig van huis? Dedel moet mij de boeken maar opgeven. ‘Je suis venu à parler avec Mons.r BruynincxGa naar voetnoot3) de l'inscription à DelfGa naar voetnoot4); il me dit qu'on a arresté ma derniere; cela vauldra la peine de s'en enquester, pour en avancer la perfection’. Als ik tijd heb, zal ik Mevr. van Duyvenvoorde helpen. Voor mijne moeder zal ik tabouretten aanschaffen voor onze kleine zaal; zij zou pleizier hebben aan al de mooie en praktische dingen, die hier te koop zijn. Bij den heer Burlamacchi heb ik f200 gehaald; ik zal het geld voor allerlei zaken wel noodig hebben. ‘A la revenche je tascheray de faire le mesnage aux habitz, en quoy nos gents despensent assez bravement. Cependant bottes, esperons, chappeaux, gands, cousteaux et autres despences m'en emporteront bonne part, car comme il souloit de tout temps, l'argent ne vault presques la moitié de son valeur ici’. Ik heb het erg druk en kan alleen 's avonds schrijven. Cecil en zijne vrouw, ‘tres-honeste et vertueuse dame’Ga naar voetnoot5), zijn zeer vriendelijk voor mij; zij komen den volgenden zomer in den Haag. Het bovenstaande schreef ik twee dagen geleden. De gezanten hebben weer audientie gehad bij den Raad; wij zullen nog wel eene maand hier moeten blijven. De Londres, ce 3e de Mars 1621, nostre stile d'Hollande. Mevr. Mayerne was boos, dat ik haar niet eerder bezocht heb, daar zij mij al gekend had, voordat ik geboren werd. Haar manGa naar voetnoot6) gaat spoedig naar Frankrijk, zij zelve naar Holland. Dank den heer van Asperen voor zijne recommandatie. ‘J'avoye fermé ce pacquet, quand justement vos secondes du 18e de Feb. me sont apportées, au regard desquelles je le r'ouvre, pour vous dire, mon | |
[pagina 64]
| |
Pere, qu'à mon adviz l'heure est née qu'il feroit bon de se descouvrir plattement à Son Ex.e en ma faveur, une fois pour toutes, puisque le viel serviteur s'en va et le jeune mesmes donne à entendre qu'il ne sçauroit suffire non plus à la qualité, qu'à la quantité des affaires. Il ne faut point doubter que plusieurs oreilles ne se bandent à ce bruit, comme l'on en cognoist qui de longtemps s'y sont attendus. Et qu'est-ce qui me faudroit d'avantage qu'à plusieurs autres? Il ne reste que de parler une fois clairement, car en vain se plaint du refuz qui n'a jamais demandé. Et je porteray tousjours moins de regret d'estre refusé, que d'avoir failli à requerir. Les moindres veulent estre recogneus, non que les princes. Si toutefois mon pere fait difficulté de s'y entremettre, il reste encores buermanGa naar voetnoot1), qui le fera volontiers, et ne pourront ses adviz, en ce qui concerne la plume, estre de peu de poix aupres du Prince, notamment asteure qu'il a tiré quelque experience du peu que je vaux. Et seroit bon qu'il voulust s'y employer, comme à vostre desceu, sans en avoir esté prié; son propre mouvement seroit un des bons arguments. Mandez moy, s'il vous plait, s'il seroit hors de propos que je l'en suppliasse par lettre; je m'asseure, qu'il ne me refusera rien. Je l'ay tousjours veu serieux à mon advancement, car - ce souloit il dire - vous le meritez. Si par l'obligation que j'ay de promesse solennelle à mes Messieurs de ne tenir correspondence qui soit, je desireroye bien vous faire part de nos besognes, mais je m'en retiens, comme si j'en estoye de serment, puisqu'il y a moyen de leur complaire en cette obeïssance. Jamais je ne peus mieux arriver borgne au païs des aveugles. Dictum sapienti. Ilz n'entendent comme rien au François, par ou je suis l'absolut censeur - souvent autheur - de touts leurs escritz, propositions, etc. Son Ex.ce verra entre autres pieces copie de certains leurs adviz presentez au Roy sur les affaires du Palatinat; je desire bien qu'il regarde sur cet escrit devant les autres - qui pour le plus ne sont que censurez et reformez de ma main - et croye que c'est chose de de ma façon, qui a esté trouvée assez bien faicte en court, comme on m'a sceu rapporter de bonne main. Nos Signori n'y ont rien contribué que la substance que j'ay briefvement annotée en leur assemblée. Peut estre il vous vauldra la peine d'en faire mention à Son Ex.ce Au reste je leurGa naar voetnoot2) sers de bouche aupres de tant deGa naar voetnoot3) grands parici en Latin, François, Italien, Anglois, souvent en mesme jour et heure, etc. |
|