Briefwisseling. Deel 1: 1608-1634

42. Aan zijne moeder²⁾. (K.A.)*

Ce que je viens d'escrire à mon Pere vous pourra servir de responce sur ce qu'il a pleu me mander touchant mon retour à Pasques. Je ne sçauroy m'imaginer pourquoy c'est qu'on me veut empecher de parachever ce qu'on n'a pas trouvé deraisonable de me faire commencer. Je voudroy que l'on creut que ce n'est pas quelque menu plaisir recerché qui me tient icy, mais bien une occasion propre et longtemps desirée, laquelle au regard de mon aage je ne voy pas comment r'attraper, si une fois elle m'eschappe. Ce n'est pas non plus que je perde mon temps à me pourmener; tout au contraire, je suis

2) Gedeeltelijk uitgegeven door Jonckbloet, Gesch. der Nederl. Letterk., IV, blz. 57 en 58, Noot.

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souvent par deux ou trois jours sans bouger seulement du logis, et tache d'avancer mes estudes aussi dru que les affaires particulieres de mon petit maistre et ma santé propre me le veulent permettre. De façon que ce m'est grande facherie de veoir que je ne sçauroye me satisfaire à moy mesmes, sans le desplaisir de ceux qui ont à me commander. Je prie donc que, puisque vous estes d'advis que je ne soye pas ici à la despence de mes hostes, on mette un peu ces considerations de trop d'obligation à costé, auxquelles je pense avoir aucunement satisfait, et qu'on ne borne pas mes desseings si precisement de trois ou quatre jours plus ou moins.

Le mariage de Van de Weerde¹⁾ à ce qu'on tient est asseuré; c'est une riche heritiere qu'il va espouser au despit de beaucoup de Blauwscheen-Heers qui n'avoyent point attendu leur cassade de ce coté la. Pour ce qui est de moy, je vous baise les mains pour le bon advis que me donnez, d'en cercher une pour moy au mesme prix. Quand la potence vaudroit 100000 francs, je n'ay pas envie de me faire pendre de si bonne heure²⁾. De Zierixzee, cet 11^e d'Avr. 1618.

Quand on voudra me r'appeller au logis, je desire qu'on n'oublie pas de me fournir un peu la bourse pour ce qui est de mon voyage et la belle chere de la chambriere, car d'y employer mon petit patrimoine, je trouve que les desbourssements sont un peu dangereux en ces derniers siecles.

1) Waarschijnlijk Jhr. Boudewijn van de Weerden. De naam van de vrouw is niet bekend; het huwelijk is niet in den Haag gesloten. Van de Weerde hertrouwde later met Catharina van Wachtendonck.

2) Toen de familie Huygens in het voorjaar van 1614 naar het Voorhout was verhuisd, maakte Constantijn-kennis met een buurmeisje, Dorothea van Dorp, dochter van Frederik van Dorp en Anna Schets van Grobbendonck. Hij werd verliefd op het meisje, dat ouder was dan hij, en toen hij in 1616 naar Leiden ging, werden er ringen gewisseld en had er eene drukke correspondentie plaats. Maar deze verminderde langzamerhand, want Dorothea maakte een eind aan de verhouding. (Vgl. het gedicht Doris oft herder-clachte in Gedichten, I, blz. 146). Beiden zijn heel goede vrienden gebleven, maar de jonge Constantijn is jaren lang een vrouwenhater geweest.