Rymkronyk van Jan van Heelu betreffende den slag van Woeringen van het jaer 1288
(1836)–Jan van Heelu– AuteursrechtvrijCXXXII. 26 juin 1289.Lettres de Cones de Lonchin, chevalier, par lesquelles il reconnaît que moyennant l'assignation de sept cents marcs esterlins de Brabant, à lui faite par Henri, comte de Luxemhourg, lui et les siens n'ont plus rien à prétendre du chef de leurs peries à la bataille de Woeringen.Jou Cuennes de Lonchis, chevalier, faisons scavoir à tous, ke com je me soie acordés et apaisiés à noble damoisel, mon chier sigeur Henri, conte de Lucembourg, de touttes choses ke je devoie. ou pooie demander, pour quelcunques ocoison ke ce fust, ke je, ou mi ancesseur eussent onkes à faire envers luy, ou envers ses ancesseurs, juskes aujourd'huy, et spécialement de touttes les perdes que je euch et pouch avoirGa naar voetnoot1 et rechevoir en la bataille ke fu à-devant Wrunch, awech mon chier signeur mon signeur Henry, de bonne memoire jadiz conte de Luxembourch, son pere, et pour touttes occoisons ke pour raison de la ditte bataille me soient avenues, soit des ranchons, ou d'autres choses quecunques k'elles soient, si com il est contenue plus plainement ens autres lettres de ce faittes, pour moy et pour Henry mon fil cheri, et pour chiaus ki awech moi, et en mon non furent en ladicte bataille, dont li non de chiaus sont chiapres nommet, c'est à savoir esciaux de Muchehais, Beuckins de la Bruiere, Wauthier de la Bruiere, ses freres, Henris Corassemolle, Arnolz Bouhring, Wynaus de Nuenrobg, Symons de Dopendale. Jehans de Tour, Gerrars Campust. Ansiaus de | |
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Willoirrin et Gerars de Collegru, parmi siet eens mares ďesterlins brabanchons, pour laquelle somme d'argeut il m'a assignet endedans la ville de Makre, si, comme il est contenut plus plainenement es lettres de ce faictes, je l'ai quittés, et quitte luy et ses hoirs à tous jours mais, pour mi et pour mes hoirs et pour tous chiaus ki en defence sont nommés, et pour lor hoirs aussi, de touttes les choses dessus dites, parmi la somme et l'assignement deseurdiz. Et s'il avenoit, que jà n'aviegne, ke Henris mes fius, deseurdiz et ei devant nomet, ou aucun ou anlcuns d'iaus, ou lor hoir, demandast ou demandassent, requesist ou requisissent riens, orre ou cha en ariere, par iaus ou par aultruy, au devent dit conte de Luxembourg, ou à ses hoirs, pour l'occoison des choses dessus dittes, je suis tenuz de quitter entierement, et de mettre en pais lui, et les boirs d'iaus, et de leurs hoirs, et de ce oblige je mi, et mes hoirs à luy, tous ses hoirs, pour rendre et restaublir tous cous et tous domages, ki pour l'occoison des choses dessus dites averoyent, ou a venut seroient, à lui ou ses hoirs; et pour ce que ce soit ferme chose et estable je pour moi, pour mon fil deseur dit, et pour mes hoirs, ay saiellée ceste presente lettre de mon propre sael, que fut faicte et donnée l'an de grace mil deux cent iiii.xxet nuef, le dimenche apres feste St Jehan Baptiste. Je aprueve le superscription nostre, donet le jour et an deseur diz. Premier cartulaire de Luxembourg, aux archives du Gouvernement, à Bruxelles, fol. 500. |
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