Rymkronyk van Jan van Heelu betreffende den slag van Woeringen van het jaer 1288
(1836)–Jan van Heelu– AuteursrechtvrijCXIII. 6 novembre 1288.Lettres de Guillaume, évêque de Cambrai, par lesquelles il ordonne provisoirement de lui remettre la personne du comte de Gueldre et les châteaux du Limbourg.Nous Guillaumes par le grace de Dien eveskes de Cambrai, faisons savoir à tous cheaus ki ces lettres verront et oront, ke des debas, des contens, et des guerres, ki sunt et ont estei entre nobles | |
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princes Jehan par le grace de Dieu duc de Lother et de Braibant, lui, les siens, et ses alloiiés, d'une part, et Renaut conte de Ghelre, lui, les siens, et ses aloiiés, d'autre part, pour l'ochoison de le duchei de Lembourgh, dont les devantdites parties se sunt mises sour Nous de haut et de bas, selonc le forme et le maniere des lettres, ki de ce sunt faites, el nom del Pere, del Fil et del Saint Espirit, Nous disons au commenchement, prononchons et ordonons, ke nobles prinees Jehans par le grace de Dieu dus de Lother et de Braibant devantdis, dedens ces prochains wit jours, methe u fache metre en no main, pour faire en no volentei, noble prince Renaut conte de Ghelre devantdit. Et disons aussi, ke nobles princes me sires Guys cuens de Flandres et marchis de Namur methe u fache metre en nos mains, dedens ces prochains wit jours, Lembourgh, Rode, Spirimont, et les appendances de ces troiz lius, pour faire ent no volentei. Et de tout le remanant dont les parties devantdites se sunt mises sour Nous, dont Nous avons pooir de dire et de ordeneir, à une fieGa naar voetnoot1u a pluiseurs, par Nous u par autres, si comme ilh est contenu en le mise devantdite, Nous en retenons le pooir de dire et de ordeneir ce ke ilh nous sanlera ke boen soit, à une fois, u à pluiseurs, u par Nuos, u par autres. Et assenons jour as parties deseure nonmées, k'eles soiient le mardi apriès les octaves saint Martin prochainement venant, au matin, a Roegnies, la u Nous disons ce dis, pour oir nostre dit outre et no ordenance ensi k'il nous sanlera ke boen soit. Et se de ce ke Nous ja avons dit sourdoit u mouvoit aucuns debas entre les parties, Nous retenons pooir d'esclarchir le obscurteit u le debat. Et en tiesmoingnage de ces choses avons Nous pendu nostre sayel à ces presentes lettres, les quiles furent données à Roegnies, l'an de grace mil deus cens quatre vins et wit, le samedi devant le saint Martin en yvier. L'original, muni du sceau, aux archives de Gueldre. |
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