Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 211] [p. 211] Rêve. (Fragment). Jüngst träumte mir, ich sah' auf lichten Hôhen Ein Mâdchen sich im juugen Tag ergehen, So hold, so süss, das es Dic vôllig glich. Kôrner. Et c'étaient, secouant leurs robes étoilées, Des fantômes charmans, Des femmes à demi d'un nuage voilées, Qu'appelaient mes sermens; Des femmes à l'oeil noir, qui, tournant en cadence, Me disaient; ‘A demain!’ Et chantaient, me jetant des roses dans leur danse, Et me tendaient la main; Et, passant sur mon front, s'inclinaient vers moi; l'une Avec ses longs cheveux, Pâle comme l'éclaire au lever de la lune, A l'heure des aveux; [pagina 212] [p. 212] L'autre au ciel déployant son aile svelte et blanche, Plus vive qu'un oiseau Qui monte dans l'air bleu, comme si chaque branche Lui cachait un réseau. Et toutes par degrés s'enfuirent dans la nue. Mais une dans mon coeur Toujours revient, enfant d'une sphère inconnue, Chantant son chant vainqueur, Avec son doux sourire, avec ses yeux pleins d'ame Et de larmes troublés. - Oh! n'est-ce, dites-moi, rien qu'un rêve, Madame, Quand vous lui ressemblez? Août 1830. Vorige Volgende