Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 209] [p. 209] Au comte D. H. Chains and slaverie. Burns. Autrefois si le char de votre république Allait, ne déviant en nulle route oblique, Avec les Dieux de vos foyers Et l'arche de vos lois, fardeau sacré qu'il porte, C'est que la liberté de sa main rude et forte Tenait les rênes des coursiers. Mais aujourd'hui sa roue, usée et prisonnière, Embourbe, à chaque pas, ses rayons dans l'ornière, Et va craquant toujours plus haut, Et bondit dans la fange, et roule dans la boue, Et menace, heurtant l'essieu qui se décloue, De se rompre à chaque cahot. [pagina 210] [p. 210] C'est qu'un despote, au lieu de la vierge romaine, Est assis au timon du quadrige qu'il mène Aux applaudissemens des rois, Et fouette, harassés de leur marche rapide, Les coursiers jusqu'au sang, et d'en haut vous lapide Avec les débris de vos lois. Décembre 1829. Vorige Volgende