Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 201] [p. 201] Le Sabre de Merino. Ο῞ποιος......... Ἐλεύθερος ᾽σ τ ὸν ϰόσμον ζῆ, Δόξα, τιμὴ, ζωή του, Εἶν᾿ μόνον τὸ σπαθί του. Inscription du sabre de Kontoghiannis. Honneur au fer du brave! Honneur à toi, vieux sabre! Dans les rangs ennemis, où ton maître se cabre Et fauche en rond, Tu plonges le premier ton tranchant qui s'allume, Et luis comme une barre ardente sur l'enclume Du forgeron. Tu portes la terreur au fond de la mêlée. Ta flamme rouge, aux feux des bataillons mêlée, Est un éclair. Il brille et frappe aux yeux le coursier qui s'effraie, Et serpente à travers les chemins qu'il se fraie, Rapide et clair. [pagina 202] [p. 202] Si, la nuit ou le jour, soudain parles campagnes, Le tambour sonne aux cris de: ‘Vive les Espagnes Et Don Carlos!’ Si le tocsin bruit à fatiguer l'espace, On dit: ‘C'est Mérino, son sabre nu, qui passe; Respect et los!’ Car toujours au plus fort du danger, où tournoie Le flot des combattans sous l'orage qui noie Tout dans le sang, Foulant les morts ainsi que des épis sur l'aire, Il s'élance, et bondit, et dans l'ombre s'éclaire De ton croissant. Sa lame d'une main, son crucifix de l'autre, De l'autel et du trône infatigable apôtre, Il va son pas. Et, pour Christine ou pour Don Carlos, que t'importe, O vieux sabre! pourvu que le bras qui te porte Ne tremble pas? Novembre 1833. Vorige Volgende