Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 197] [p. 197] A mon ami Napoléon de Lannoy. So in dem Liede, wie im Schwerterklang. Kôrner. La Belgique a des dues, des comtes et des princes Dont l'histoire forgea d'airain les écussons; Aux murs de leurs châteaux semés dans nos provinces, Éclatent leurs blasons. Looz montre avec orgueil ses armes burellées; De Gavre, son lion qui jamais ne s'endort; Robiano, ses lis aux feuilles dentelées; Argenteau, ses ceroix d'or. Chimay sur son écu peint deux roses fleuries; Marnix voit luire au sien des astres radieux. Renesse, d'un taureau timbre ses armoiries Qui rayonnent aux yeux. [pagina 198] [p. 198] Lens a le cygne; Ursel, trois merlettes cambrées; Méan, son aigle assis au pied d'un chêne vert; Aremberg a des fleurs aux corolles dorées, Dont le coeur est ouvert; Salm, ses saumons; de Ligne, une bande de gueules; Mérode, quatre pals tracés avec du sang; Et toi, les vieux lions de Clerveaux dont les gueules S'entr'ouvrent en grinçant. Pavie a consacré, parmi ses funérailles, Ton antique pennon, signe victorieux, Qu'ont fait flotter au vent de toutes nos batailles Tes pères glorieux. Pourtant ne cherche pas d'une main inquiète S'il se trouve un laurier pour toi dans leurs lauriers. La lyre est ton épée; et tu seras poète, Comme ils furent guerriers. Juin 1833. Vorige Volgende