Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 193] [p. 193] La Colline. O softly swelling hill! La Princesse Charlotte. L'Atlas déploie au ciel ses zones inconnues; Le Sinaï répond aux voix d'en haut venues, Et, comme en un linceul, le Jung-Frau dans les nues Cache son sommet blanc. D'Uriel au Thahor l'aile s'est arrête'e, Et le Caucase a vu se tordre Prométhée Sous le bec du vautour dont la serre irritée Lui tenaillait le flanc. Sur leurs pics radieux le jour plus tôt commence; De leur sein les torrens roulent comme en démence, Et leurs fronts de géans jettent leur ombre immense Au loin sur l'horizon. [pagina 194] [p. 194] Et pourtant j'aime mieux cette fraîche colline, Verte sous les rameaux où verdit l'aveline, Où tu viens, chaque soir, avec ta mandoline Chanter sur le gazon. Juillet 1830. Vorige Volgende