Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 191] [p. 191] A madame.... Zartlich geangstigt vom Bilde der Qualen, Wallet der liebende Busen, es strahlen Perlend die Augen von himmlischen Thau. Schiller. Jeune femme aux grands yeux, aux yeux noyés de pleurs, Oh! que vous manque-t-il? Avez-vous la migraine? Ou sommes-nous restés trop dans la nuit sereine A regarder la lune en vous tressant des fleurs? Quelle main a froissé la chaste et blanche trame D'amour et de bonheur, que tissait votre main? Quel nuage envieux noircit votre chemin? Ou quel regret jaloux vient de blesser votre ame? Vous si belle, pourquoi demander à mourir, Et dire que la vie est bien triste et bien vide, Que la plus claire étoile est d'ici bas livide, Et que l'homme n'est fait, hélas! que pour souffrir? [pagina 192] [p. 192] Jeune femme aux grands yeux, aux yeux noyés de larmes, Dites-nous, dites-nous quelles sont vos douleurs; Ecartez ces cheveux que parfument les fleurs, Pour que dans vos regards nous lisions vos alarmes. Septembre 1829. Vorige Volgende