Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 173] [p. 173] Anniversaire. Die Zeit ist schlimm, die Welt ist karg, Die Besten weggerafft; Die Erde wird ein grosser Sarg Der Freyheit und der Kraft. Körner. Assez de votre bruit, assez de votre éclair, Vous, canons qui tonnez, vous, cloches qui dans l'air Bercez vos chants de fètes. Assez de votre éclair, assez de votre bruit. A quoi bon assourdir la ville qui bruit De ce train que vous faites? O cloches, taisez-vous! Taisez-vous, ô canons! De nos morts glorieux on jette au vent les noms, Ces noms à faire envie, Sans qu'au fond de nos coeurs ils viennent retentir. On ne croit plus au Dieu, qu'importe le martyr Qui lui donna sa vie? [pagina 174] [p. 174] Nous sommes des païens sans foi dans l'avenir. Et rien ne vous répond dans notre souvenir, Et rien dans nos entrailles. Nous voici des vieillards dès notre puberté. Trève donc à ce bruit, - ou de la liberté Sonnez les funérailles. Car les rois conjurés soufflent sur son flambeau, Mettent les chastes plis de sa robe en lambeau, Et la souillent qui tombe. Le coursier populaire en vain ronge son mors; Hélas! et les vivans sont plus morts que les morts, Endormis dans la tombe. Juillet 1832. Vorige Volgende