Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 163] [p. 163] A Théodore Schaepkens. Away! Away! Byron. Je te l'avais bien dit, mon peintre Théodore! Voici que blanchit l'aube et que ton ciel se dore, Ton ciel serein et pur. Voici que l'Océan, où l'éclair encor fume, Nivelle sous ta nef ses montagnes d'écume Et reprend son azur. Voici que ton coursier jette auvent sa crinière, Comme fait un lion qui sort de sa tanière, Et prend les mors aux dents, Et lance comme un vol sa marche souveraine, Et bondit, et soulève autour de lui l'arène Avec ses pieds ardens. [pagina 164] [p. 164] Va maintenant, mon peintre; et (sans voir en arrière Quel nuage jaloux obscurcit ta carrière) Rame contre le flux Comme ce vieux Colomb dont tu traças l'image, Ou, comme Mazeppa, cours et ravis l'hommage Qu'on ne te nîra plus. Septembre 1833. Vorige Volgende