Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 87] [p. 87] Au Souffre de Han. Hier ras't die Hölle. Frédérique Brun. Nul regard, si perçant qu'il soit et si sublime, Nul regard ne pourrait te sonder, noir abîme Où tonne l'ouragan; Ni plonger dans ton sein que déchire et que lave La vague d'un torrent qui bout comme la lave Au creuset d'un volcan. Jamais le jour n'y luit, jamais la blanche lune Quand elle glisse, au haut de la colline brune, Par les rameaux tremblans. Le hibou seul y fait rayonner sa prunelle, En écoutant le bruit de la foudre éternelle Qui mugit dans tes flancs. - [pagina 88] [p. 88] Eh bien! le eoeur des rois est encore plus sombre. Toutes les passions s'y combattent dans l'ombre, Et le crime est vainqueur. C'est un abîme aussi, plein de piéges funèbres. Les noirs conseils toujours parlent dans les ténèbres Qui remplissent leur coeur. Janvier 1831. Vorige Volgende