Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Supplément
(1847)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij41.
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Ga naar margenoot+des paysans et de l'ennemy, qui les pourroyent défaire, comme le capiteyne de la Personne est de mesme advis. Pourtant, ayant regardé cà et là, ne trouvons aultre moien, sinon que le Prince donne Zélande et Hollande entre les mains de la Royne d'Angleterre, pour se faire enthièrement maîtresse de la mer; lors ung de noz jeusnes Princes luy aménera secours par terre ouvertement, moyennant l'argent qu'elle envoye, plusieurs mille soldatz Franchois et aultant de Reystres qu'elle pourra demander. Et, en cas que le Prince treuve bon et pense que la dite Royne vouldra accepter les dits pays, dont nous doubtons grandement, lors Monsr Junius doibt faire le dit offre, en vigueur des lettres de créance, que nous luy envoyerons; voilà le seul moien, sans lequel ne fault attendre secours de nostre costel; nam principes Germanie sibi semper sunt similes et nosterGa naar voetnoot1 solus nihil potest, imo a reliquis impeditur, ce que vous ay voulu déclarer par commandement, afin que ne soyés en vaine espérance et ut prospiciatis alio modo, et servira d'instruction à Junius, en cas comme dessus. Le Roy de France sollicite le Duc Casimir plus que jammais pour l'attirer à son service, mais ne veuGa naar voetnoot2. La lettre de créance à la Royne d'Angleterre est escripte de la main de JosiasGa naar voetnoot1, sine inscriptione, que Junius supplebit. Conincxloo a receu commandement de bailler la créance au messaigier à part, pour la rendre à vous après ceste cy, cependant tout dépend de vostre advis et conseil. - La créance s'ensuyt: ‘Madame ma très-honnourée Cousine, le présent porteur, mon Conseiller Jean de Junge, a charge de vous déclarer de ma part, pareillement de la part de mes fils, chose qui mérite d'estre considérée, dont vous prie le | |
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Ga naar margenoot+croyre comme moy mesme: faisant fin de ceste, après m'avoir recommandé bien fort à vous, je prie Dieu de vous augmenter ses grâces et conserver en toute prospérité. De Heydelberch, ce 8e de novembre 1572’. Au reste Monsr, tout vat à l'accoustumé, les nostres et les vostres se portent bien, etc. |
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