Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Supplément
(1847)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij[1573]42.
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Ga naar margenoot+prandra la résolution pour la deffen se du Pays-Bas. Mons de [St. Alban] et quelques aultres battent le fer chaudement et tant que il est possible. Monsieur le Duc est après à inventer tous moyens de faire finances, ce qu'est mal aisé si promptement. Voillà quant à l'apparence extérieure des affaires; Dieu veuille que je soys trompé, mais j'ay fort mauvaise opinion de ces gens-cy et n'en espère rien de bon, voyant leurs caballes. Au reste je ne puis penser que Dieu les bénie, car il ne peult estre au monde de plus grandes dissolutions. Au surplus, si on ne peult avoir aultre chose d'eulx et vostre Excell. le trouve bon, j'entens aussy s'il n'y a quelque espérance d'alleurs, il seroit bon de m'en advertir incontinant, c'est que, sans qu'il vient de vous, Monsr de la Noue feist que Monsr le Duc entreprist d'estre médiateur avecq la Royne d'Angleterre d'une bonne paix et que Monsr l'Électeur Palatyn en requist le Roy de France par quelque ouverture honneste. Le Prince de Condé se maintient fort bien et donne grande espérance, si faict le Roy de Navarre, auquel Monsr de la Noue est d'advis de s'adresser, on ne faict rien [avecq] le Roy et s'asseure qu'il veult faire quelque chose. Vos amis et serviteurs que vous avez pardeçà disent que c'est superstition de faire difficulté de s'ayder de l'argent du Turcq, et tiennent pour certain que Vostre Exc. en tirera de grandes finances, s'il est requis. Il est arrivé.... |
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