Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Supplément
(1847)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij[1570]34.
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Ga naar margenoot+qu'après tant de victoires, le Roi puisse soumettre ses sujets, il lui recommande de songer qu'en Ies exterminant il affoiblit son royaume. Il le loue de ses intentions pacifiques; mais quant à accorder l'exercice de la religion en deux villes, c'est trop peu, vû la grandeur de l'État, ‘auch die menge des volcks so Gott der Herr I. Kön. Regierung untergeben hatt ...: es werde ganz gefährlich seyn so viell tausent schaffe ohne hirten in der irre zu laszenn.’ Il l'exhorte à tolérer ceux qui ne peuvent se conformer ‘dero inn der Römischen Kirchen üblichen text und ceremoniën,’ cependant ‘nach einer gewissen Confession.’ 18 mars. De Vulcob au Roi. ‘Le Landgrave a dict à ung disner que l'Eslecteur Auguste estoit allé à Prague, pour prier l'Empereur de mettre en liberté le Duc Jéhan-Frédéric; s'il est vray (comme je fay grande doubte qu'ainsi ne soit), ce sera le dernier moien dont voudra user le dit Eslecteur pour chasser de ce païs les prédicans dont il se plaint.’ 30 août. De Vulcob au Roi. Il a appris que plusieurs Princes ont fait savoir au Duc de Saxe que, s'il vouloit marcher au secours du Roi de France, ‘ils l'empescheroient, au nom de tout l'Empire; là dessus il a respondu, à ce qu'on m'a dit, qu'il se laisseroit empescher.... Le Conte de Barby est revenu de Treze, où, comme il m'a dit, il a mis en propos, comme de luy mesme, Mr l'Électeur de Saxe du mariage qui se pourroit faire de sa seconde fille avecques Mons. le Duc d'Alençon.’ 2 oct. Gaspard de Schonberg à la Reine-mère. Il insiste sur le paiement convenu des troupes Allemandes. ‘Ne fault que sa M. pense en sortir à d'autres conditions ...., s'il ne veut procéder de puissance absolue, dont il plaira à v.M. le dissuader, tant qu'il vous sera possible. Car si s.M. mancque à sa promesse contenue dans l'obligation, sans convenir autrement et de nouveau avecques eux et de gré à gré, sa M. se fera le plus grand tort à sa grandeur à l'endroit de nostre nation que jamais Roy de France se fist. Monseigneur, qui est obligé pareillement, effacera toute la louange que par sa vertu et magnanimité il a acquise.’ 2 oct. G. de Schonberg au Duc d'Anjou. ‘Les reitres se fondent principallement sur la parole que vous leur avez dicte, que vous | |
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Ga naar margenoot+aymeriés mieux ne porter jamais tittre de Prince et de vendre tout ce que vous avez vaillant en ce monde, que de faillir à les faire payer.’ |
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