supplément.
p. 44*. l. 28. Plût à Dieu qu'il fût parti il y a un an; qui eût été mieux pour ces États.
p. 49*. l. 1. Il ne sauroit y avoir personne sur qui v. E. peut faire plus de fondement que sur le Président, s'il veut, et pour moi j'estime qu'il voudra autant que ses forces seront suffisantes, ses indispositions l'ayant beaucoup affoibli.
p. 80*. l. 20. Pour me donner avis de ce qui s'est passé avec l'Empereur sur l'emprisonnement des Comtes d'Egmont et de Hornes; ce qui, quoique c'ait été un peu dur, ne m'émeut en aucune façon; parce que j'ai toujours tenu pour certain que, lorsqu'il aura entendu la raison et justice avec laquelle cela s'est fait, il le prendra différemment, comme m'avez écrit qu'il le prend déjà, ou qu'il l'aura pris quand il aura vu ce que je lui ai écrit.
p. 81*. l. 1. Quant au fait particulier du Prince d'Orange, vous lui direz qu'il peut répondre et assurer au Duc Auguste que, par le Duc d'Albe, on procède en mon nom avec tant de circonspection et de justice, que si l'on ne trouve pas de faute, il ne lui sera pas fait de peine et que j'aimerois beaucoup mieux qu'il fut trouvé si exemt de faute qu'il put se justifier suffisamment et retourner à son État, et en jouir comme auparavant, et que si par hasard on trouve quelque faute dans la manière de procéder qu'on tient en son affaire, j'ordonnerai d'y faire attention; de sorte qu'il pourra être très-assuré que justice lui sera faite sans affection ni passion; puis il n'y a pas de motif pour soupçonner le contraire du Duc ni de aucun des ministres que j'ai là bas.
p. 105*. l. 9. D'abord sa dite M. prie et mande de son côté à sa Maj. Imp. qu'elle ne pourra jamais se persuader, ni croire qu'il soit possible que le Prince d'Orange, dans une cause si injuste, où il s'agit de prendre les armes et d'envahir les États de son Seigneur naturel, avec si peu d'instruments de pouvoir et si peu de moyens financiers, auroit été en état de former une armée en Allemagne, s'il n'eût été aidé par des Princes, des Cités et d'autres particuliers de l'Empire, et que, ni l'autorité de sa Maj. Imp., comme en étant Seigneur et Chef, ni le devoir que, comme frère du Roi et dans une