Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VI 1577-1579
(1839)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij
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[1579]† Lettre DCCCLXVII.
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Ga naar margenoot+vertir, et que j'ay escript à Messieurs les Estatz qu'ils pourvoyent à la seureté des villes de Binch, Maubeuge, et aultres places, où il y a garnisons de gens de guerre Franchoys, lesquels j'ay délibéré faire marcher en France et n'en laisser aulcuns, pour oster toute occasion de plaincte et crierie à ceulx de ces pays. Je mande aussy à CombelleGa naar voetnoot(1), qui est avecq le Sr de Montigny, qu'il ait à se retirer en France avecq ses trouppes, ce que je m'asseure il fera incontinent. Au demeurant, quelque part que je sois, il me restera tousjours la bonne volunté de laquelle j'ay faict démonstration envers les dit Srs les Estats, dont je vous prie les asseurer, et que, pour vostre particulier, vous trouverez telle bonne part à mon amitié que vous sçauriez désirer, comme je vous feray paroistre en toutes les occasions qui s'en offriront. Et d'aultant que les dit Srs Estatz n'ont advisé, ainsy que je croy, à la seureté des places que j'ay prinseGa naar voetnoot(2) sur l'ennemy, comme il est bien nécessaire, il m'a semblé estre à propos de mander à mon cousin le Conte de Lalaing d'y pourveoir dedens mardy prochain, que les soldats en sortiront, au cas qu'il n'y soit pourveu par vous ou les dit Srs Estatz; qui est ce que je vous diray, priant Dieu vous avoir, mon Cousin, en Sa saincte et digne garde. Escript à Condé, le 11me jour de janvier Ao 1579. Vostre bien bon cousin, Françoys. A mon cousin, Monsr le Prince d'Oranges. | |
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Ga naar margenoot+Le 1 janv. le Prince d'Orange écrit à l'Archiduc Matthias: ‘Monseigneur! J'envoye à v. A. les lettres que j'ay receues de Mgr le Duc d'Anjou et de Monsr de FromontGa naar voetnoot(1), par lesquelles v. A. entendra la nécessité qu'il y a de luy donner prompte résolution et responce, et aussy de donner ordre aux places qu'il tient, suppliant humblement v. A. d'y vouloir entendre diligemment. Quant à mon advis, je l'ay envoyé par cy-devant à v. A. J'ay néantmoins escript à mon dit Sr d'Anjou, pour le supplier de vouloir retarder son voyaige encores pour quelque peu de jours, jusques à ce qu'il ait absolute responce de Messieurs les EstatzGénéraulx. Je ne sçay pas si je le pourray obtenir’ (*MS.). |
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