Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VI 1577-1579
(1839)–G. Groen van Prinsterer– AuteursrechtvrijLettre DCCCL.
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Ga naar margenoot+contenter le Ducq d'Alençon, lequel il trouve sy fort altéré, pour ce qu'il n'est pas partout publié défenseurGa naar voetnoot(1) et que les villes promises ne sont pas délivrées, qu'il n'est en façon résolu de consentir à ultérieure communication de paix. - Lettres du Duc d'Anjou du 1 oct., demandant l'exécution et l'accomplissement par bons effects de ce que l'on luy a promiz:’ Rés. MSS. d. Et.-G. - Le 7 oct., les Etats-Gén. protestent avoir satisfait à leurs obligations ‘à l'endroit des villes de Landrechies et Quesnoy, comme n'ayant omis aulcuns devoirs à eux possibles, mais d'autant que les dites villes ne veuillent recevoir garnison Franchoise, ne se mettre ès mains du Sr Duc, les Estatz ... lui accordent les villes de Maubeuges, Soingnies et Binch, consentans en oultre qu'il aura la Ville de Malines pour sa demeure et résidence sans y avoir garnison.’ l.l. ....S.M. sentira mirablement la perte du Seigneur D. Juan: Dieu la veulle inspirer à prandre en tout la résolution que plus convient à son service. Certes c'est | |
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Ga naar margenoot+chose digne de grande compassion, d'avoir perdu ce Seigueur, qu'avoit jà acquis si grande réputation en fleur de âge; il est en sa xxxi année; Dieu luy face mercy. Je tiens que Monsieur de Gastel discourt fort bien qu'il est apparent qu'enfin l'on s'accordera aux Pays d'enbas, pour les désordres que sont entre les Estatz et mesmes au camp, qu'ilz ne pourront longuement soustenir.... ....L'on escript de France que plusieurs dudit Alençon retournent à faulte de paye, et pour n'y trouver le pillaige si aisé qu'ilz pensoient, et ont aulcuns opinion que Alençon mesmes s'en yra, peu content des Estatz, qui ne font, ny ne peuvent, tout ce qu'ilz vouldroient; et que jà, pour colorer sa retraicte, l'on sème que la Royne d'Angleterre le veult marierGa naar voetnoot(1); et, l'ayant traicté familièrement, aulcuns des Pays d'embas n'y treuvent ce qu'ilz espéroient, ny pour personne sur quoy faire grand fondement, ny ne font pas beaucoup meilleur compte de ces mignonsGa naar voetnoot(2), qui le gouvernent et peuvent tout à l'entour de luy; et au regard des démonstrations que l'on faict en France, pour donner à entendre que le Roy et sa mère ont à regret de ce que faict Alençon et l'entrée des François en Bourgogne, il les croyra quil vouldra; pour moy je suis en opinion, Dieu veulle que je me forcompte, qu'il leur desplait que d'ung coustel et d'aultre ils n'ayent faict plus d'exploit... [Rome], 21 octobre. |
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