Lettre DCCLXVII.
La Princesse au Prince d'Orange. Sur l'exercice de la religion à Bréda.
Monseigneur. Depuis vous avoir escript ceste aprèsdinée, j'ay pencé que j'avois oublier à savoir vostre voul lonté comme je me doibs condhuire pour l'exercice de la religion à Bréda, sy fault qu'y ce face secrectement, ou sy j'en pouray user comme en ce lieuGa naar voetnoot(1). Et encoire que j'espaire bien qu'à vostre venue la chose poura estre bien reiglée et qu'y n'y ara poinct de dificulté, sy ai-je voullu vous en escripre ce mot pour tant mieulx estre éclarcie de vostre intencion, laquelle je sçay estre bonne, et en prient Dieu de la voulloir bénir, je le supplie vous donner, Monsieur, en bien bonne sencté, heureuse et longue vie. Ce 10 octobre.
Vostre très-humble et très-obéissante fame tant que vivera,
C. de Bourbon.
Tous nos enfens font bonne chère et se porte bien, et ce recommende très-humblement à vostre bonne grâce.
A Monseigneur le Prince.