Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VI 1577-1579
(1839)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij
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Ga naar margenoot+cause commune avec la Holl. et la Zél. - Après la Pacification de Gand les Etats de la Gueldre revendiquèrent leurs droits, De là des différends qui furent de longue durée. Apparemment le Gouverneur auquel cette Lettre est adressée, ne dépendoit pas du Prince: on ne céda sur ce point que plus tard; et dans l'Instruction aux Députés des Etats vers le Prince pour l'affaire de Bommel, en date du 8 août, on lit: ‘Om syn Exc. eenichsins te bejegenen mochte geleden worden dat syn Extie de stad Bommel durch enen particulieren Gouvetneur oft Stadholder liet bewaren met sulcken garnisoen als syn Exc. raetsaem sullen bevinden en dat deselve Gouverneur S. E. sonderlinge vereedt sy:’ Bondam, III. 126. Monsr le Gouverneur de Bommel! Le Sr de Hafte, ensamble les souldas de sa compaignie, sont venus plaindre de moy que, aiant jà servi au païs et à moy l'espasse environ de cinq ans, où ils espèrent avoir faict le debvoir de gens de bien et de honeur en plusieurs expédi- | |
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Ga naar margenoot+tions, je les aurois si ignominieusement faict casser, hors de toutte manière et usance de guerre, surquoy leur ay respondu qu'ilx ne me doibvent tenir pour si légier, ni si éngratGa naar voetnoot1 devers les souldas qui je sçay et cognois avoir faict au païs et à moy fort bon service, que je vauldrois user de cette fasson en leur endroit, et que je les povois asseurer n'en n'avoir jammais donné aulcune charge ny ordonnance à person de le faire. Or ilx in'on dict que vous leur avés commandé de déchirer incontinent leur enseigne et se tenir pour cassé; ce que ne peus sinon trouvéGa naar voetnoot2 estrange, à cause que je ne vauldrois, à l'appétit d'aultre, venir en ce bruit d'ester ingrat, et user devers les souldas de ceste fasson inusité, mesmes vers ceulx quilx n'ont espargné corps ny bien pour pourchasser l'avancement de ceste cause, entandis que aultres estiont à leur aise; d'aultre part aussi que je n'estois si longGa naar voetnoot3 hors du païs que l'on me l'eusse bien peu et deu communiquer, puisque c'est ung affaire qui me touche, et non pas à vous, qui est cause de vous prier que en ces choses semblables vous ne vous melliés et me lessiés faireGa naar voetnoot4, et me ferés plaisir: et, si ceulx de Bommel désirent quelque chose, qu'ilz viennent, et je leur donneray toujours tel responce qu'ilx auront occasion de se contenter, et ce n'est pas le chemin de attirer deGa naar voetnoot5 gens de bienGa naar voetnoot6, ny lesser une bonne renommée, car porrat advenir (ce que Dieu ne veuille) que en aurons ancores plustost affaire que l'on ne pens. |
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