Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577
(1838)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij† Lettre DCLIX.
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Ga naar margenoot+de la société de ceux de la religion, en intention de la rompre à la première occasion:’ Vie de Mornay, p. 35. - La Reine d'Angleterre se montroit aussi fort opposée à de pareils projets: ‘quamquam ad amatorias Alençonii litteras, quae cottidie missitabantur, non incommode respondere videretur, omnem operam dabat ut Belgium in Philippi fide maneret, ne ex religionis dissidio Galli captatâ occasione in eo pedem ponerent:’ Thuan., Hist. l. 63, p. 171e. Monsieur! J'ay donné une responce aux instructions apportées aux Estats de la part de Monseigneur le Duc frère du Roy par Monsieur de FontpertuysGa naar voetnoot1, de laquelle je vous envoye copie: vous la trouverez dissamblable en quelques choses de l'escript que Théron m'a apporté, et mesmes qu'elle ne suit pas du tout vostre intention, déclarée par les lettres que vous m'avez envoyées par le dict Sr de Fontpertuys. Toutesfois, ayant bien pensé à ce faict, qui est de telle conséquence, et ayant ouy les députez qui m'ont esté envoyez de la part de Messieurs des Estatz, aussy ung gentilhomme de la part de Monsr le Conte de Lalaing, nous sommes tombez en l'advis lequel vous verrez en la susditte responce. J'eusse bien désiré de suyvre entièrement vostre advis, mais ayant communicqué avecq les susdits Députez, j'ay esté constrainct de m'accommoder à leur advis; car, quoyqu'aucuns des Srs vous ayent faict entendre ainsi comme vous escripvez, si est-ce que, tant ceulx qui sont venuz de la part de Messieurs des Estatz, que le gentilhomme envoyé par Monsr le Conte de Lalaing, m'ont faict entendre toute aultre chose que ce que vous me mandez, qui aant. | |
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Ga naar margenoot+faict qu'il me seroit impossible de rien faire davantaige, encores que je le désirasse. Je pense aussy, tout bien considéré, que le chemyn le plus propre pour avancer les afaires de Monsgr le Duc, est de chemyner lentement, et par ce moien gaigner le coeur de ceulx du pays, qui se pourra aliéner si d'entrée on propose choses qui pourroient engendrer soubçon entre le peuple. Si toutesfois vous pouvez les amener à quelque chose davantaige, vous vous pouvez tenir asseuré que j'en seray bien aise et advanceray le plus que pourray l'affaire... A Middelb., le 12me jour de novembre 1576. A Monsieur de Mondoucet. |
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