* Lettre DLXXXIII.
Ga naar margenoot+Le Comte Jean de Nassau au Landgrave Guillaume de Hesse. Relative à la Princesse d'Orange (MS. C.)
*** La Princesse avoit déjà embrassé les croyances Evangéliques lorsqu'elle entra dans le couvent. Sa mère, Jacqueline de Longwy, l'avoit secrétement élevée dans la Religion Réformée. Le Roi de France ayant envoyé le Seigneur d'Aumont vers l'Electeur Palatin pour la ramener, le Duc de Montpensier déclara préférer que sa fille restât en Allemagne, aussi longtemps qu'elle n'auroit pas abjuré le Protestantisme: v. Meteren, p. 194, sq. La réconciliation n'eut lieu qu'assez longtemps après le mariage. Au reste le Duc, malgré son animosité contre les Protestants, voyoit avec douleur le renouvellement des guerres civiles. Thuanus, Hist. III. 187e. - Son fils, le Prince Dauphin, étoit en correspondance avec le Prince d'Orange. Du moins celui-ci lui écrit de Rotterdam, en novembre: ‘Je vous supplieray de tenir la main vers M. vostre père, à ce qu'il puisse [avoir] les offres de mon obéisance et très humble service [pour] agréable, et reprendre ma femme en sa bonne grâce, la recognoissant comme celle qui a cest honneur de luy estre fille; à quoy je sçay que vous luy avés desjà fait office de vrayment bon frère..’ (MS. P.B. 8917).
....Soviel das geschrey so von des Herrn Printzen itziger Gemahl zu Regenspurgk ausgebreitt worden, betreffen thut, solches musz man bey andere von s. Gn. misgünstigen (doch, Gott lob, mit ungrund) ausgossene calumnien rechnen, dem gerechten Gott die rach bevelhen, und mit gedult erwartten wan Seine göttliche Almacht, nach langen regen und trüben wetter, dermahlen eins seine sonne widderumb woll scheinen lassen, und s.G., sampt unsz andern, ausz so vielem und manchem creutz