Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572
(1836)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij†Ga naar voetnoot(1) Lettre CCCLXIX.
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Ga naar margenoot+Oversten waren Ernst van Mandersloo, de Graven van Barby ende Heyndrick van Nassouw syn broeder, hebbende alreede een verbont met Vranckryck ghemaeckt: sy passeerden over den Ryn den 8 Juny, om in Ghelderlandt te monsteren.’ p. 70c. - Le passage du Rhin n'eut lieu que le 8 juillet. Quant au traité avec la France, il ne paroit pas qu'il y ait eu alliance formelle. voyez p. 405. Dans la remontrance de Mornay (p. 402) on lit: ‘V.M. pourra traiter accord avec le Prince d'Orange, qui tant par une bonne et forte armée qu'il a au pays, que par les coeurs du peuple enclins à lui, comme Libérateur, vous y. pourra beaucoup servir.’ Mém. de Mornay, I. 15. Et cette exhortation à traiter accord est faite lorsque le Prince a une armee au pays; c'est à dire en juillet, ou bien, ce qui est plus probable, en août. ‘M. du Plessis retourne en France sur la fin de juillet, et ayant demeuré quelques jours auprès de sa mère, alla trouver Mr l'Admiral qui estoit à Paris. Ce fut lors qu'i luy bailla par escrit des amples mémoires de tout ce qu'il avoit remarqué en Flandres avec une Remonstrance.’ Vie de Mornay, p. 17. Laus Deo, 24 Juin; FrancfortGa naar voetnoot(1). Mon frère LambertGa naar voetnoot1. Ceste servira pour vous advertir que, comme je suis résolu de me mettre d'icy à trois jours en canpane, je me trouve toujours en la mesme peine de l'argent à l'accoutumée, car je ne voy nul moyen au monde pour recouvrer argent à la place des monstres pour faire marcher mes gens, selon que desjà plusieurs fois vous ay escrit, et quoyque je sollicite de tous cosez et n'obmetz rien dont je me puis adviser, si est ceque je ne profite rien, ou fort peu; de sorte que, par faute de moyen, nous perdons bon nombre des meilleurs | |
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Ga naar margenoot+chevaux, lesquels estoyent à nostre commandement et maintenant vont servir à l'ennemy. Les Princes d'Allemagne m'en avoyent donné quelque espérance, mais tout cela a esté renversé par la practique et lettres de l'Empereur. Parquoy je vous prie très-instamment qu'y veuillez adviser à bon escient, et, comme vous savez que l'importance de toutes noz marchandises et traffiques gist principalement en ce poinct que je puisse marcher avant et bientôt pour me joindre avecque vous, ce qui n'est aucunement possible le faire sans argent, vous veullez pourveoir à quelque moyen que ce soit, que nous ne tombions en un inconvénient, lequel seroit certes irréparable, si par faute d'argent et moyennant les ruses et pratiques de l'ennemy, lequel certes ne dormira pas làdessus, nos gens venoyent à se mutiner et nous abandonner pour servir à l'ennemy; qui est certes fort à craindre, comme vous mesmes povez assez juger. Parquoy je vous prie de rechief d'imaginer quelque moyen pour m'assister, m'envoyant telle assurance du payement par lequel je puisse contenter mes gens, et m'advertir au plustost que polrez de l'estat de nos affaires, et combien de gens avez dans la ville, et quel secours avez receu. Bref le plustost et le plus particulièrement m'advertirez de vostre estat et affaires, le plus me serat-il agréable. A tant, mon frère, soyés en la garde de Dieu. Vostre entièrement bon frère à vous faire service, George Certein. Soit donné à mon frère Lambert Certein à LondresGa naar voetnoot(1). |
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