Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572
(1836)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij
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Ga naar margenoot+ma lettre ce quil m'ast samblé touchant ce que vous et moy nous nous pourrions trouvé en quelque maison deux ou trois lieus de Cassel, sur quoy attens vostre responce: y estans, porrons par ensamble regarder si il seroit bon que vous mesmes prissies la paine de vous trouver au dit Cassel, selon que vostre lettre faict mention, parquoy ne vous feray de cessi plus long propos. Je trouverois tousjours convenir, à vostre correction, que, si fusse possible, que docteur Meisener eusse faict ce voage pour estre informé de tout l'affaire et ne luy fauldrat aultre instruction que celle qu'il avoit quant il est allé vers Monsieur le Lantgrave, car me samble que tout cela qui nous peult concerner maintenant, y est comprins, estGa naar voetnoot1 si nous sommes si près de luy comme de deux ou trois lieus, facillement luy porrons mander nostre advis sur ce qui porroit davantaige survenir. Quant aulx lettres de Wesenbecque, n'y ast grande chose à respondre, sinon que je suis bien content qu'il donne ordre à ses affaires, et que, s'il entent quelque chose, qu'il le vous veuille advertir. Quant au gentilhomme François, luy porrés faire dire quiGa naar voetnoot2 je serois très aise de veoir que l'on puisse trouver quelque moiens convenables pour aider tant ceulx de la Religion de France, comme ceulx du Pais-Bas, et que de ma part ferei et me emploieray très voluntiers en tout ce qui me serat possible, comme j'é faict jusques à maintenant, mais comme le tout gist au moien d'avoir de l'argent et que je ne l'ay point, il serat nécessaire devant tout chose de regarder à cela: de penser effectuer quelque chose avecque mille chevaulx Allemans seulement, qu'il me samble estre impossible et nullement prac- | |
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Ga naar margenoot+ticable, pour plusieurs raisons trop longue à escripre; si il pensen toutesfois povoir effectuer quelque chose au Pais-Bas, que de ma part en suis très content. Je vous amvoie son discours, affin que puissies tant mieulx veoir son intention .... De Arnstat, ce 9 de may Ao 1570.
Vostre bien bon frère à vous faire service, Guillaume de Nassau,
Je vous prie me voloir mander, le plustost que porres, le lieu où nous nous porrons trouver ensamble deux ou trois lieus de Cassel, et quant et quant le jour que vous i seres, affin que selon cela je m'y puisse régeler. Despuis que ceste at esté escript, n'est ancores de retour de Leipsich le messagier que avies amvoié issi, parquoy ay despeché ung autre, craindant que, si je attendois le vostre, le temps sèroit trop court de povoir ravoir responce de vous avant le xx de ce mois. Le bruict est issi que ma femme ne viendrat au dit Cassel; si ainsi est et que vous entendes quelque, vous prie -me le mander et quant à quant vostre advis de ce qui j'auré allors affaire.
A Monsieur, Monsr le Conte Jan de Nassau. |