Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572
(1836)–G. Groen van Prinsterer– AuteursrechtvrijLettre CCCXXXV.
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Ga naar margenoot+ende diergelycke Allegatien meer. Waer over die van Hamborgh in handen gekregen hebbende, op de Elve, Jan Broeck van Amsterdam, een kloeck man ende Capitein, hebben hem den hals doen afslaen als een zeeroover.’ V. Meteren, 59a. C'est donc à tort que Bilderdyk (Hist. d. Vad. VI. 117), citant Wagenaar, qui n'a fait que transcrire ce passage, s'imagine qu'il s'agit d'une opinion particulière de cet écrivain, et le condamne d'un ton vraiment dictatorial: Falso et absurde. Monsieur mon frère, vous entendres par Basius ce qui jé ordoné touchant le faict de Monsieur de Dolhain; j'esper que si il y ast moien au monde de povoir recouvrir quelque chose de luy, que ce serat par tel moien. Au rest vous entendres aussi ce qui jé ordoné pour l'advenir pour le faict de la navigation: je luy ay commandé de vous communiquer qui vous semblerat que l'on porroit commestre au lieu de Monsieur de Dolhain, en cas qu'il seroit trouvé bon de en commestre ung aultre, et luy ay dict mon advis; mais pour aulcungs raisons crains qu'il ne seroit agréable, et que, si ung malheur luy advince, toutt le monde me porroit allors chargé que moy je en serois cause; toutesfois vous y porres adviser. Quant au faict de Snoe j'esper qu'il se emploierat à l'aultre faict, touchant l'argent, selon son pouvoir, commeil me l'at asseuré voloir faire, et suivant ce luy ay donné une commission. Dieu veuille qu'il puisse effectuer quelque choseGa naar voetnoot(1), car la nécessité le requiert bien. Quant aulx autres affaires dont | |
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Ga naar margenoot+vostre lettre fait mention, à cause que le Conte Günter mon frère est seulement hier de retour de son voage de TresenGa naar voetnoot1, n'ay eu moien de luy communiquer le tout, de tant plus que à son arrivement il ast trouvé tant des affaires touchant son frère le Conte Guillaume, qu'il at esté toujours empesché de ces affaires. Il n'ast rien parlé au Duc de Saxe de mes affaires, à cause qu'il n'a esté que deux heures aprèsGa naar voetnoot2 de luy et qu'il ne luy ast aussi rien mandé de moy. Quant à ma femme, il me samble, puisqu'il n'est conseilable que je demeur longement en ung lieu, que l'on la porrat encores lesser là où elle est, sans fort pourchasser sa venue, de tant plus qu'elle n'at volunté d'y venir. L'Empereur at escrit une lettre à mon frère le Conte Günter pour avoir tous ses harnas de [goutte], affin qu'il puisse donner du plaisir au Duc de Saxe et aulx aultres Princes. Je crains bien que ce particuliers visitations ne seront fort à l'avancement des povres Crestiens; je avois aussi crainte que ceste visitation eusse peu retarder les nopces du Duc CasamirusGa naar voetnoot3, mais Monsieur le Duc de Saxe se at résolu et prins jour pour le 4 de may, de quoy suis certes bien aiseGa naar voetnoot(1). Le Conte Albert de Schwartzenbourg irat avecque le Duc de Saxe vers l'Empereur; je prieray qu'il se veuille bien informer de ce qui me porroit toucher, affin que selon cela nous nous puissions gouverner. Il y at aulcungs | |
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Ga naar margenoot+qui sont d'opinion qui je ne fasse nulle excuses vers l'Empereur pour aulcungs raisons qui j'esper vous dire en brief; que serat l'endroit où fineray ceste, avecque mes très affectueuses recommendations en vostre bonne grâce, priant Dieu vous donner, Monsieur mon frère, en santé bonne vie et longe. De Arnstat, ce vij de fébvrier.
Je vous prie voloir faire mes humbles recommendations à madame ma mère et à madame vostre femme ma bonne soeur.
Vostre bien bon frère à vous faire service, Guillaume de Nassau.
A Monsïeur Monsr le Conte Jan de Nassau, mon bien bon frère. |
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