Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572
(1836)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij
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Ga naar margenoot+escript, d'aller en ma terre de Bassignys en France, mais l'on m'a conseillé que je m'en gardis bien, car l'on ne y sera seurement avant longtemps; qui a esté cause, après avoir veu Madame de Rogendorff, ma belle-mère et mes enfans, d'estre retourné en ma maison sans avoir veu Monsr de Noercarmes, car il estoit parti au devant du Duc d'Alve en Luxenborch, et ne suis guerre demeuré en ma maison, ains parti vers ce pais de Clèves, composant desn égoces avecque le Sr de Gronstein, mon beaufrère, jusque à ce que je verray les deseings du dit Duc d'Alve. Beaucoup de seigneurs et gentilhommes sont esté au devant deluy, entre aultres Monsr l'Admiral, comme m'a dict Monsr le Conte de Nuenar. Je crains que le dit Ducque faict grand recueil à aulcuns, que la fin serast aultre. L'on a prins beaucop des prisonniers à Boisleducque, oultre que l'Evesque avoit persuadé au peuple de revenir, se confiantz sur la bonté et miséricorde du Roy. Dieu veulle quelquefois consoler ceste pouvre patrie et tous désolez. L'on m'ast escript qu'il y ast une grande joye entre les femmes, tant à Brusselles que ailleurs, pour la venue des Hispaignols ...... J'ay prins une résolution pour mon faict et est que je fay tout effort de scavoir si l'on poulrast estre seurement en sa maison: si ainsy est, me retireray en une des miennes le plus abstractement que possible sera; sinon, regarderay de chercher quelque résidence en desoubs ung aultre Prince, et vous asseure, Monseigneur, que, en quelque lieu que je soye, y auerez ung vray fidèl serviteur tant que je vive. Je suis venu en ce lieu visiter Monsr le Conte de Nuenar en son deuil, lequel a faict certainement une très grande perte; je ne doubte nullement de la salvation | |
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Ga naar margenoot+de la bonne dame défuncte, car c'estoit ung vray exemplair de vertu. Voilà, Monseigneur, ce que vous scaueroy escripre pour ceste foys et feray la fin avecque offre de mon très humble et perpétuel service .... De VlimersenGa naar voetnoot1, ce 26me de august.
Vostre très humble, très obéysant et fidel serviteur,
J. de Hornes.
A Monseigneur, Monsieur le Prince de Orange, Conte de Nassau. A Dillenborch. Le 5 septembre le Prince écrit de Dillenbourg au Comte G. de Schwartzbourg: ‘So will gesagt werden das der Bischoff zu Münster in seinem Stifft dennjenigen so ausz denn Niederländen kommen, auszgebiethe, und ihnen 24 stundt zum abzug gestatte, und ist zu besorgenn, da einer solchen Anfang machtte, es werden andere zum nachvolgen sich gleicher gestaltt leichtlich reitzen und bewegen lassenn.’ († M.S.) Du reste la lettre n'a rien de remarquable.-Le 14 septembre naquit le célèbre Maurice. | |
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Ga naar margenoot+‘der Hoffnung zu Gott dem Almechtigen sie werden sich vielleleicht dieser bericht und anschlag mitt gutter wahrheit, ihrer ehren notturfft nach, so woll zu entschuldigen wissen, alls wir ihnen solliches nicht weniger dan ob es unsern leiblichen Vatter betreffen were, herzlich gehrn gönnen wollten.’ († M.S.). |
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